Un ingrédient utilisé chaque jour malgré les alertes cancer

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https://www.lavieensante.com/2025-10-28-l-viande-transformee-au-nitrite-de-sodium/?


📝EN BREF

  • Le nitrite de sodium est un produit chimique qui confère sa couleur rose artificielle à la charcuterie. Les industriels affirment qu'il protège du botulisme.
  • Les recherches indiquent que les nitrites multiplient par deux ou trois l'exposition aux nitrosamines nocives. Il en résulte des cassures de l'ADN en seulement trente minutes, ainsi qu'une augmentation rapide des cas de cancer colorectal.
  • La société danoise Hanegal produit des charcuteries sans nitrite depuis plus de vingt-cinq ans sans aucun cas de botulisme, ce qui prouve que ces additifs sont superflus.
  • L'American Meat Institute a fait échouer une proposition d'interdiction des nitrites dans les années 1970 en employant les méthodes de l'industrie du tabac, en usant de ses relations politiques et en semant la peur quant aux conséquences économiques.
  • Pour préserver votre santé, supprimez la charcuterie, cuisinez de la viande fraîche à domicile, vérifiez la présence d'E250 sur les étiquettes, privilégiez les marques sans nitrite et évitez les huiles végétales nocives.

🩺Par le Dr. Mercola

Le jambon, le bacon et les hot-dogs font aujourd'hui partie du quotidien de millions d'Américains. Pourtant, nombreux sont ceux qui ignorent que ces produits contiennent une substance chimique associée au cancer : le nitrite de sodium. Comme le révèle le documentaire « Corrupt Food Industry », de multiples forces agissent dans l'ombre pour préserver le statu quo.

L'illusion de la viande rose

Avez-vous remarqué que toutes les charcuteries arborent une couleur rose parfaite ? Vous avez probablement attribué cette teinte à la fraîcheur, comme le suggèrent les publicités, mais la réalité est bien plus trouble.

• La viande est traitée chimiquement : Cette couleur rose vif dissimule un produit chimique, le E250, qui est la dénomination commerciale du nitrite de sodium.

• Le rôle du E250 : Ce produit est responsable du maintien de la couleur rose, mais il est aussi la principale cause des propriétés cancérigènes de ces viandes. Sans cet additif, le jambon de votre sandwich ou de votre repas de fête aurait une apparence terne et grise. Laurent Rouleau, employé d'un grand fabricant de charcuterie en France, explique :

« Le nitrite de sodium sert à conserver le jambon et à éliminer les germes pathogènes. Mais aussi, à lui donner sa couleur et sa saveur caractéristiques. C'est ce qui confère à la charcuterie sa couleur rose appétissante ».

• La viande rose, une simple stratégie marketing : Comme le confirme un autre porte-parole, ayant requis l'anonymat, le nitrite sert à distinguer leurs produits de la viande non transformée. En effet, sans injection de nitrites, le jambon ressemblerait à du porc rôti :

« Le nitrite, c'est vraiment cela. C'est vraiment une question de couleur. Parce que le jambon doit être rose et non marron. Sinon, les gens diront qu'il n'est pas frais, etc. Si je cuisine du porc, la viande est grise. Eh bien, le jambon devrait avoir cette apparence. »

Les nitrites endommagent votre ADN et provoquent le cancer

Quels sont les effets du nitrite de sodium sur votre organisme ? La réponse est simple : comme tout autre additif transformé, il n’est pas bénéfique pour votre santé :

• Les additifs nuisent à votre santé : Comme le souligne le documentaire, le nitrite de sodium empêche la viande de brunir en raison de l’oxydation. S'il élimine les bactéries nocives et prolonge la durée de conservation, les problèmes de santé qu'il engendre sont plus graves. Selon Theo de Kok, docteur et professeur à l'université de Maastricht, aux Pays-Bas :

« Il est établi que les nitrosamines provoquent des lésions dans le gros intestin. Ainsi, elles peuvent entraîner des cassures de l'ADN et transformer les cellules en une sorte de cellules précancéreuses. Et c'est, bien entendu, une situation que l'on souhaite éviter. »

• Étudier l'impact des additifs : Désireux d'évaluer l'effet des nitrites sur l'homme en milieu académique, M. de Kok a mené sa propre expérience sur un étudiant nommé Arnaud. Pendant deux semaines, Arnaud a consommé 300 grammes de charcuterie par jour, ce qui équivaut à huit saucisses et demie ou sept tranches de jambon. Voici ce que M. de Kok a découvert à l'issue de cette période :

« Au bout de quinze jours, nous avons constaté que l'exposition aux nitrosamines avait considérablement augmenté. Ainsi, elle avait été multipliée par deux, voire par trois, par rapport aux niveaux mesurés initialement ».

• Les dommages à l’ADN sont confirmés : Après avoir examiné divers échantillons fécaux de consommateurs de charcuterie, dont ceux d'Arnaud, M. de Kok est convaincu que les nitrites endommagent l'ADN. En effet, des dommages ont été observés immédiatement sur des cellules humaines en laboratoire :

« Ces dommages peuvent survenir relativement rapidement. Ainsi, dans ce test, lorsque nous isolons les cellules et que nous les exposons seulement une demi-heure, nous observons déjà la rupture des brins d'ADN. C'est la vitesse à laquelle cela peut se produire. Et cela peut aussi se produire, non seulement en laboratoire, mais également dans un corps humain intact. »

• La charcuterie accroît le risque de cancer : Selon M. de Kok, les nitrites contribuent significativement à l'augmentation annuelle des cas de cancer colorectal en Europe. Il estime même que leur suppression dans la charcuterie permettrait de réduire sensiblement ces chiffres :

« Cela pourrait représenter une différence de plusieurs milliers de cancers colorectaux par an en Europe. C'est considérable. Étant donné que le cancer colorectal est une maladie très fréquente, de faibles variations du risque peuvent avoir un impact important à l'échelle de la population ».

La viande n'a pas besoin de nitrites

Malgré les preuves accablantes contre les nitrites, l'industrie agroalimentaire continue de les utiliser en brandissant un argument qui pousse les autorités sanitaires à fermer les yeux : la prévention du botulisme. Toutefois, cette logique présente une faille.

• Les viandes peuvent être transformées sans nitrites : Le documentaire indique que plusieurs entreprises produisent désormais des produits carnés sans additifs superflus, et leurs clients se portent bien.

• Les produits sans nitrite sont largement disponibles dans d’autres pays : Hanegal, un fabricant danois, propose des charcuteries sans nitrite à ses clients depuis plus de vingt-cinq ans. Malgré les affirmations des charcutiers industriels sur le rôle des nitrites contre le botulisme, le Danemark n'a enregistré aucun cas de botulisme lié à ces produits. Comme le souligne Ulrich Kern, PDG de Hanegal :

« C'était un problème pour l'industrie il y a cent ans, lorsque les conditions d'hygiène, dans les abattoirs notamment, n'étaient pas celles d'aujourd'hui. Ainsi, il n'y a plus à craindre les bactéries. Désormais, nous devons nous soucier des additifs potentiellement cancérigènes. Et s'ils ne sont pas indispensables pour de bonnes raisons, nous ne devrions pas les utiliser. »

•  Comment identifier une charcuterie saine : Au Danemark, la charcuterie sans nitrite est estampillée « uden nitrit ». Le documentaire précise que ces produits ont une apparence plus brune que le rose habituel.

Pourquoi l'interdiction du nitrite de sodium a échoué

En 1999, un rapport sanitaire de l’Union européenne recommandait déjà de réduire le nitrite de sodium dans les viandes transformées et appelait même à interdire son utilisation. Pourtant, ce projet reste irréaliste en raison de la bureaucratie et des manœuvres sournoises des producteurs de viande.

• Pourquoi les taux de nitrites ne diminuent pas : Le docteur Vytenis Andriukaitis, membre du Parlement européen, explique que les décisions majeures, comme la suppression des nitrites, nécessitent un travail considérable :

« De mon point de vue, nous devons faire preuve de plus de fermeté pour exiger de l'industrie qu'elle modifie ses techniques, qu'elle reformule ses produits, qu'elle respecte les données et qu'elle donne la priorité à la santé publique, et non au profit. Absolument. Mais bien sûr, cela prend du temps ».

• L'industrie de la viande est intouchable : Saviez-vous que les États-Unis ont failli interdire le nitrite de sodium dans les années 1970 ? Tout a commencé par une étude gouvernementale sur 2 000 rats. Les chercheurs ont observé un lien clair entre la consommation de nitrites et le cancer chez ces animaux, ce qui a déclenché une alerte sanitaire. Cette découverte a provoqué une action immédiate pour bannir les nitrites des aliments destinés à la consommation humaine. Cependant, l'American Meat Institute (AMI) a veillé à ce que cette interdiction n'aboutisse pas.

• La peur retarde les décisions : Menacé de perdre des milliards de dollars de chiffre d'affaires, l'AMI a contre-attaqué avec virulence. Il a argué de l'importance économique de la charcuterie, qui représentait alors un marché de détail de 12,5 milliards de dollars. Il est même allé jusqu'à affirmer qu'une interdiction provoquerait une catastrophe.

Plus significativement, les relations politiques ont joué lorsque le président de l'AMI, Richard Lyng, a intégré le cabinet du président Reagan. Cette nomination a sonné le glas de la proposition d'interdiction, permettant au nitrite de sodium de rester légal et largement utilisé.

• La recherche sur les nitrites a été censurée : Après la nomination de M. Lyng, les recherches sur les effets sanitaires des nitrites sont tombées dans l'oubli.

Toutes ces manœuvres ont ouvert la voie à des décennies de conflits entre les défenseurs de la sécurité des consommateurs et l'industrie de la viande. En conséquence, la charcuterie reste aussi dangereuse aujourd'hui qu'il y a près d'un demi-siècle, en raison d'un lobbying agressif et de manigances politiques.

Les fabricants de charcuterie se sont inspirés de l'industrie du tabac

Le documentaire révèle des détails troublants sur la manière dont l'industrie de la charcuterie manipule l'opinion scientifique.

• L'industrie s'attaque aux scientifiques intègres : Un cas notable concerne la chercheuse à la retraite Susan Preston-Martin. Son étude de 1995 établissant un lien entre les hot-dogs et le cancer a entraîné une baisse de 8 % des ventes. Si ce chiffre peut sembler faible, il faut rappeler que l'industrie du hot-dog est colossale aux États-Unis et que cette publication leur a fait perdre des millions de dollars de revenus potentiels.

L'industrie a rapidement lancé une campagne agressive pour discréditer les travaux de Mme Preston-Martin. Elle a subi des attaques remettant en cause son intégrité, sa crédibilité et ses méthodes scientifiques, ce qui a efficacement étouffé toute velléité de recherche supplémentaire.

• Comment le lien a été découvert : L'équipe du documentaire s'est rendue au domicile californien de Mme Preston-Martin. Sur place, elle a résumé le processus de sa découverte historique :

« Nous avons commencé avec un groupe d'enfants atteints de leucémie que nous avons comparé à un groupe d'enfants non malades. Nous avons interrogé les mères sur l'alimentation de leurs enfants. Et effectivement, les enfants leucémiques consommaient plus de hot-dogs… J'ai été un peu surprise. J'ai donc suspendu mon jugement, comme le font les épidémiologistes face à un résultat inattendu. »

• Le tabac s'est joint au combat contre la santé : Empruntant des tactiques à l’industrie du tabac, les fabricants de viande ont intentionnellement créé la confusion sur les risques pour la santé associés à leurs produits. Un exemple est celui des hot-dogs Oscar Mayer, qui appartenaient à l'époque à Phillip Morris.

Selon Stanton Glantz, docteur et militant antitabac, les lobbyistes du tabac ont semé le doute pour contrer l'« ensemble de faits » existant dans l'esprit du public. C'est exactement le mode d'emploi qu'a suivi l'industrie de la viande.

• La science a été corrompue : Pour contrer la révélation choc de Mme Preston-Martin, l'AMI a engagé ses propres experts, notamment David Klurfeld, docteur, pour minimiser publiquement les risques des nitrites.

Interrogé par l'équipe du documentaire, M. Klurfeld a suivi la même stratégie en déclarant : « Je ne pense pas que quiconque connaisse réellement et définitivement la réponse. » Il a en outre affirmé ne pas se souvenir avoir été rémunéré par l'AMI, malgré des preuves documentées.

Comment vous protéger des additifs dangereux

Les géants américains de la charcuterie génèrent des milliards de dollars pour l'économie. De ce fait, ils exercent une influence considérable sur la politique alimentaire et les réglementations sanitaires. Il est grand temps que le public comprenne que leur priorité n'est pas votre santé, mais que vous achetiez leurs produits.

Si les additifs nocifs dissimulés dans la charcuterie vous inquiètent, vous avez déjà une longueur d'avance pour préserver votre santé. En modifiant simplement, mais efficacement, vos habitudes alimentaires, vous vous protégerez des substances chimiques dangereuses et serez plus serein concernant ce que vous mangez. Voici mes recommandations :

1. Éliminez complètement la charcuterie : Le meilleur moyen de supprimer le risque d'exposition au nitrite de sodium est de bannir de votre alimentation le bacon, le jambon, les saucisses et les hot-dogs. Si vous mangez régulièrement ces aliments, passer à des morceaux de viande fraîche est l'une des meilleures décisions que vous puissiez prendre pour votre santé.

2. Cuisinez vos viandes à la maison : Préparer vous-même vos repas vous permet de contrôler précisément la composition de votre alimentation. Cuisiner de la viande fraîche vous évite les additifs nocifs que les industriels incorporent à leurs produits. Lorsque vous connaissez chaque ingrédient, vous êtes plus confiant dans les choix que vous effectuez.

3. Choisissez des graisses plus saines : Il est important de réduire votre apport en acide linoléique (AL) car cette graisse nocive accompagne souvent la charcuterie et autres aliments ultra-transformés. Remplacez les huiles végétales par des alternatives plus saines comme le beurre de pâturage, le saindoux ou le ghee.

L'acide linoléique étant omniprésent dans l'alimentation, il est impossible de l'éviter complètement. Pour protéger votre santé, limitez votre consommation à moins de 5 grammes par jour, et idéalement à moins de 2 grammes.

Pour surveiller votre apport, je vous recommande de télécharger la future application Mercola Health Coach, qui sera lancée cette année. Elle comprendra une fonctionnalité, « Seed Oil Sleuth », qui vous aidera à surveiller votre consommation au dixième de gramme près.

4. Lisez les étiquettes attentivement  : Si vous achetez occasionnellement des produits emballés, scrutez toujours les étiquettes pour y déceler des additifs comme le nitrite de sodium ou le E250, ainsi que l'acide linoléique. La vigilance vous protège, vous et votre famille, de ces risques cachés. Dans la mesure du possible, achetez des produits emballés issus de l'agriculture biologique certifiée.

5. Soutenez les marques sans nitrite : Recherchez les marques qui commercialisent explicitement des viandes « sans nitrite ». Comme le montre le documentaire, les Danois consomment sans risque des charcuteries sans nitrite depuis plus de vingt ans. En choisissant des produits clairement estampillés sans additifs nocifs, vous encouragez l'industrie agroalimentaire à produire des aliments plus sûrs.


🔎Sources et Références :

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