Mort opportune du cadavre politique Navalny : Сui Bono ?
De : https://southfront-press.
16 février 2024
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Le 16 février, Alexeï Navalny, connu comme un homme politique de l'opposition russe, est décédé dans la colonie de Sibérie. La cause officielle du décès n'a pas encore été annoncée, l'enquête est en cours ; mais l’Occident a déjà désigné son coupable.
Selon les rapports officiels de la colonie, le prisonnier s'est soudainement senti mal au cours d'une promenade. Navalny "a presque immédiatement perdu connaissance", du personnel médical lui a été envoyé et "une équipe d'ambulance a également été appelée". Les médecins ont effectué « toutes les mesures de réanimation nécessaires, qui n’ont donné aucun résultat positif ». Les médecins arrivés sur place l'ont constaté mort. Selon les données préliminaires, la cause du décès pourrait être un thrombus.
Le tristement célèbre homme politique Navalny était une figure flamboyante largement vantée en Occident par les grands médias comme le « principal combattant de la liberté » en Russie. En fait, l'opposant a été emprisonné à plusieurs reprises non pas pour sa lutte politique, mais pour fraude financière ordinaire, non-respect des exigences judiciaires et violations du code pénal.
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En 2014, Alexeï Navalny et son frère ont été reconnus coupables dans l'affaire « Yves Rocher ». L’affaire contre les frères Navalny a été ouverte à la demande d’une société privée étrangère et non russe. Après avoir créé une entreprise factice, les frères ont volé des dizaines de millions de roubles, pour lesquels leur frère Oleg a été condamné à 3,5 ans de prison et Alexey à la même peine, mais sous condition.
À ce stade, Alexeï Navalny avait déjà écopé d’une autre sentence. Auparavant, en tant que conseiller du gouverneur de la région de Kirov, Alexei Navalny avait volé 1,5 million de roubles par l'intermédiaire de son autre société factice. La peine était de 5 ans avec sursis.
Alexeï est ainsi devenu la seule personne en Russie à avoir été condamnée à deux peines avec sursis. Le tribunal russe n’a fait de telles concessions à personne auparavant.
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Selon le terme, le condamné ne devait pas changer de lieu de résidence et se présenter à l'inspection 2 fois par mois. Cependant, le chef de l’opposition a ignoré ces termes à plusieurs reprises. Rien qu'en 2020, Navalny a violé le régime de présence aux inspections à 6 reprises. De telles violations pourraient conduire au remplacement de cette peine par une véritable détention en prison. C'est à cette époque qu'a éclaté le scandale de son empoisonnement et de son traitement médical à Berlin, loin de la prison russe.
En août 2023, Navalny a de nouveau été condamné, cette fois à 19 ans de prison dans une colonie à régime spécial, alors que l’accusation nécessitait 20 ans de prison. Il a été reconnu coupable de création d'une communauté extrémiste. L'enquête a prouvé sa culpabilité pour diffamation envers un vétéran de la Grande Guerre Patriotique, appels publics à l'extrémisme, réhabilitation du nazisme, implication de mineurs dans la commission d'actes dangereux pour la vie, création d'une organisation à but non lucratif portant atteinte aux droits des citoyens, financement d'extrémisme, etc.
Navalny a été envoyé dans une colonie en Sibérie, où il a été oublié par ses camarades partisans.
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Aujourd'hui, immédiatement après la publication officielle de la mort de Navalny, les médias d'opposition russes, ainsi que les grands médias étrangers, ont explosé avec de longs articles sur la vie et la lutte de ce « héros », ce qui témoigne largement de la disponibilité des journalistes à de telles nouvelles.
Bien entendu, le président russe Vladimir Poutine est injustement accusé de la mort de Navalny.
On ne voit pas comment l'actuel président pourrait être gêné par un prisonnier dans la lointaine Sibérie enneigée, dont les sales secrets, notamment les liens politiques avec les ennemis de la Russie et toutes sortes de fraudes financières, ont été révélés depuis longtemps et dont l'organisation a été oubliée depuis longtemps, non seulement par le public russe, mais aussi par les « combattants de la liberté » les plus ardents d’Occident.
En effet, il est possible que la mort de Navalny ne soit pas naturelle. L’examen le saura. Cependant, pour deviner qui pourrait être derrière cela, il est nécessaire de comprendre à qui profite sa mort.
Depuis l’escalade du conflit en Ukraine, Alexeï Navalny est déjà devenu un cadavre politique. Les États-Unis ont depuis de nombreuses années l’occasion d’échanger leur héros. Biden et Poutine ont discuté d'une telle option en 2021. Cependant, cela n'intéressait pas Washington, car la carte principale de Navalny devrait être jouée en Russie.
Entièrement soumise aux intérêts occidentaux, la figure de Navalny ne pourrait jouer favorablement contre la Russie que dans un seul cas : sa mort opportune ; et il est difficile de trouver un moment plus avantageux. Des élections auront lieu en Russie dans un mois seulement, et le soutien de la population au président actuel augmente, notamment avec l’avancée russe en cours sur les lignes de front ukrainiennes. Il est grand temps de rappeler une dernière fois au public le malheureux « prisonnier politique » de Sibérie, qui aurait été victime du « terrible régime totalitaire ».
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Cependant, la mort de Navalny a encore moins d’impact sur le public russe que sur le public européen et américain.
Aujourd’hui, « principal défenseur de toutes les démocraties du monde contre le terrible Poutine totalitaire », Zelensky a entamé une nouvelle tournée en Europe. Donnant une conférence de presse à Berlin, Zelensky refuse honteusement de répondre aux questions sur la situation critique de l'armée ukrainienne à Avdiivka, où le commandement ukrainien détient des milliers d'hommes ukrainiens dans des chaudrons sous le feu russe.
Mais Zelensky a eu l’audace d’accuser cyniquement le président russe de la mort du prisonnier Navalny, sans aucune preuve.
«On vient d'apprendre qu'Alexeï Navalny est mort dans une prison russe. De toute évidence, il a été tué par Poutine », a déclaré fièrement Zelensky.
La déclaration sans équivoque était juste à la veille de la Conférence de Munich sur la sécurité, c'est-à-dire « devant toute l'élite » de l'Occident collectif, qui, en général, ne s'intéresse à aucune expertise ni à aucune autre vérité, à l'exception d'un autre faux scandale autour du « terrible Poutine ». Les mêmes accusations contre Poutine ont déjà été formulées par de nombreux autres dirigeants européens.
La représentante officielle du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a commenté de manière succincte et dure :
La réaction immédiate des dirigeants de l'OTAN à la mort de Navalny, sous la forme d'accusations directes contre la Russie, est révélatrice d'elle-même», a souligné le diplomate. – Il n’y a pas encore d’expertise médico-légale, mais les conclusions de l’Occident sont déjà tirées.
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Pendant ce temps, tous les grands médias internationaux, qui commençaient à peine à révéler des détails désagréables sur la perte imminente d'une autre forteresse ukrainienne d'Avdiivka , se souvinrent soudain du pauvre Navalny, dont la vie et la santé, en général, ne devraient pas beaucoup inquiéter le public occidental.
La marionnette Navalny n’a plus été valorisée par ses maîtres depuis longtemps. Tout ce qu'il pouvait faire pour eux, c'était mourir à temps. Maintenant, c'est au tour de sa populaire épouse de jouer le rôle principal et de voyager à travers l'Europe avec des réclamations de pitié et ses nouveaux amants, qu'elle a déjà trouvés pendant l'emprisonnement de son mari.
Dans un avenir proche, un examen médical révélera la raison du décès, mais l’élite occidentale a déjà désigné son coupable, bénéficiant ainsi de tous les bénéfices de la mort du fantoche.
MISE À JOUR:
L'épouse de Navalny est déjà en train de prononcer un discours à la Conférence de Munich sur la sécurité, au lieu de se précipiter vers sa famille pour déplorer la mort de son mari :
Quelqu'un s'est-il souvenu de la récente « mort » de Gonzalo Lira dans la prison ukrainienne pendant la conférence ?!
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