Le bambin de la préfète gauchiste Marie Lajus devient à 16 ans la nouvelle tête pensante du NFP, il devrait remplacer Mélenchon

 De : https://pgibertie.com/

Hier à 19h, BFMTV recevait un enfant de 16 ans pour avoir son avis sur la nomination de Michel Barnier et la situation politique L’enfant issu de la bourgeoisie et d’extrême gauche a été écouté par 317 000 téléspectateurs

« On appelle à descendre dans les rues. » Le nouveau petit Mozart de l’extrême gauche militante a parlé. Du haut de ses 17 ans, Manes Nadel, président de l’Union syndicale lycéenne, appelle à une grande manifestation, le 7 septembre prochain. La raison de sa grosse colère ? Le refus du Président de nommer un gouvernement issu du Nouveau Front populaire. « C’est un déni évident de démocratie. Un coup de force contre le vote issu des urnes, s’est emporté le garçon, mardi, sur BFM TVOn ne va certainement pas l’accepter. »

Les menaces proférées par l’adolescent peuvent faire sourire. Sa raie au milieu, son appareil dentaire, le bol de Chocapic qu’on imagine sur la table à côté de lui… L’envie est forte de lui demander d’arrêter de dire des bêtises et d’aller ranger sa chambre. Mais avant tout propos trop moqueur ou critique, n’oublions pas certaines maximes pleines de bon sens populaire : « il faut que jeunesse se passe » ; « la jeunesse est le temps d’étudier la sagesse, la vieillesse est le temps de la pratiquer » ; « la jeunesse, c’est se révolter contre tout »… Manes Nadel est très en colère. Manes Nadel est de gauche. C’est de son âge. Avec un peu de chance, le syndicaliste en culottes courtes saura s’extirper du marasme gauchiste dans lequel il patauge pour grandir, se mettre un peu de plomb dans la tête et muscler son raisonnement. Comme dit l’adage, « si t’es pas socialiste à 20 ans, c’est que tu n’as pas de cœur ; si t’es encore socialiste à 40 ans, c’est que tu n’as pas de tête ». L’espoir pour lui est donc encore permis.

Encore mineur, Manes Nadel doit être considéré avec une certaine indulgence. Il en va autrement, en revanche, des adultes qui gravitent autour de lui et concourent à sa notoriété naissante. Pour commencer, on peut s’étonner que ses parents – un professeur d’économie et une ex-préfète désormais magistrate à la Cour des comptes – l’autorisent à afficher son visage poupon dans les médias depuis ses 15 ans ou à se créer un compte Twitter dès 2020. Il est possible que, dans quelques années, le jeune homme se retourne contre eux et leur reproche une trop grande permissivité.

Que dire, aussi, de ces médias qui ont flairé le « bon client » et n’ont pas hésité à propulser Manes sur le devant de la scène comme on exhiberait à la foule un phénomène de foire ? Fascinés par le formatage rhétorique et idéologique de l’enfant, ils en ont oublié de faire leur métier. Lors de son interview de mardi soir sur BFM TV, le jeune garçon n’a ainsi rencontré aucune résistance lorsqu’il a déroulé son discours digne des pires LFI. Personne, sur le plateau, ne s’est dévoué pour lui expliquer que non, le NFP n’avait pas remporté une « victoire » lors des législatives. Aucun journaliste ne lui a appris que, contrairement à ce qu’il semble penser, rien dans la Constitution n’oblige le président de la République à nommer un candidat du Nouveau Front populaire à Matignon. Pas un n’a osé faire remarquer à l’ado que, s’il dénonce aujourd’hui une « manœuvre politicienne » et souhaite qu’on laisse « la démocratie dans ses règles les plus classiques se mettre en place », il était très favorable, hier encore, à toutes les « manœuvres politiciennes » permettant d’empêcher le RN d’arriver au pouvoir. Y compris une alliance électorale avec les macronistes.

Qu’elle soit médiatique, culturelle ou politique, la gauche tombe à genoux devant ses égéries adolescentes. Ce phénomène n’est pas nouveau : partout, à l’occasion de révolutions ou de grands mouvements sociaux, c’est généralement la jeunesse qui se trouve en première ligne, poussée par son énergie vitale, son idéalisme et son besoin d’absolu. Elle est un instrument aux mains de meneurs habiles qui exploitent à leur profit ses qualités et ses défauts. On l’a vu hier avec Greta Thunberg, on le voit aujourd’hui avec Ilan Gabet ou Manes Nadel.

Jean KAST

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Jacques Attali : "L'avenir de la vie" 1981 - Extrait .....et rectifications

Comment se débarrasser de l'oxyde de graphène des vaccins

La menthe poivrée contre l'irritation intestinale