La ville de 15 minutes et sa mise en cages au Pays-Bas
De : https://expose-news.com/2024/10/28/15-minute-cages-being-built-in-holland/
Par Rhoda Wilson le 28 octobre 2024
À quoi ressemble la vie dans les villes du quart d’heure déjà mises en place aux Pays-Bas ? Comment reconnaître la transformation de nos villes en villes intelligentes et, surtout, comment l’empêcher ? L’activiste néerlandaise Maartje van den Berg en parle dans une récente interview avec KLA.
La semaine dernière, la chaîne d'information alternative KLA a interviewé Maartje van den Berg pour discuter des « villes intelligentes » et des villes de 15 minutes aux Pays-Bas.
« Ces villes dites « intelligentes » et « villes du quart d’heure » [aux Pays-Bas] nous sont vendues comme étant « vertes » et « saines ». En même temps, les gens devraient vivre dans leurs propres quartiers et être heureux d’y vivre, là où tout se trouve à proximité et où ils n’ont pas besoin de sortir. Et si vous avez besoin d’une voiture, car il y a des zones sans voiture, et si vous avez besoin de sortir [de votre quartier], il vaut mieux partager une voiture avec quelqu’un d’autre. Ils ont créé des pôles en dehors des villes où vous pouvez partager une voiture ou des vélos », a-t-elle déclaré.
Ce n’est pas seulement une question de planification, a-t-elle expliqué, c’est déjà une question de mise en œuvre dans les petites villes et municipalités de toute la Hollande. Et en 2025, dans trois mois, Amsterdam va introduire des zones « zéro émission de carbone ». « Les camions et les camionnettes diesel ne seront pas autorisés à entrer dans nos villes », a déclaré van den Berg. Dans le même temps, des hubs où les voitures partagées seront stockées et accessibles sont en cours de construction.
L’année dernière, une zone sans véhicules a été mise en place à titre expérimental à Amsterdam. Pendant six semaines, la route principale d’Amsterdam a été bloquée par des barrières physiques pour empêcher les véhicules d’entrer ou de sortir d’Amsterdam. « Beaucoup de gens étaient très agacés mais aussi très inquiets car les ambulances ne pouvaient pas passer et de nombreux accidents se sont produits », a-t-elle expliqué.
La municipalité d'Amsterdam a dû reconnaître que son projet pilote de barrières physiques visant à « rendre Amsterdam plus verte et plus saine » avait échoué. Elle a donc décidé d'introduire une « entrée intelligente » à Amsterdam. « Entrée intelligente » signifie installer des « caméras de reconnaissance de plaques d'immatriculation », a expliqué M. van den Berg.
« Le 1er janvier 2025, 14 municipalités introduiront des zones « zéro émission de carbone » et [les gens] recevront une amende s'ils entrent [dans ces zones] avec un camion diesel. »
La reconnaissance des plaques d'immatriculation (LPR), également connue sous le nom de reconnaissance automatique des plaques d'immatriculation (ANPR), est une technologie de traitement d'images utilisée pour identifier les véhicules grâce à leurs plaques d'immatriculation. Au fil des ans, nous avons vu des conseils municipaux et des gouvernements locaux de plusieurs pays introduire l'ANPR.
Comme l’a dit Van den Berg, « la même chose se passe en Allemagne avec les villes. Elles introduisent également des zones zéro émission. Et elles font la même chose en Belgique et en France, au Portugal et en Espagne… Le financement vient de l’Union européenne pour tous ces programmes appelés Horizon 2020 … et le Green Deal … Tous les gouvernements [de l’UE] ont signé le Green Deal… donc ils appliquent tous ces politiques. »
Cette année, nous avons également vu le conseil municipal d'Oxford aller de l'avant avec ce qu'il appelle les « portes de bus ». Comme à Amsterdam, Oxford a également déjà expérimenté des barrières physiques pour créer des quartiers à faible trafic (« LTN »), ce qui a suscité des protestations de la part des résidents . Le maire de Londres, Sadiq Khan, tente depuis des années de mettre en œuvre sa version des LTN, appelée Ultra Low Emission Zone (« ULEZ »), qui a également rencontré une certaine résistance. Et l'île de Man prévoit d'installer l'ANPR à ses points d'entrée et de sortie.
En même temps que les municipalités ou les gouvernements locaux installent des caméras aux Pays-Bas, ils suppriment des places de stationnement, a déclaré M. van den Berg. Il est déjà difficile de trouver des places de stationnement, mais « d’ici fin 2025, 10 000 places [de stationnement] [seront] supprimées… et de nouveaux permis de stationnement ne seront plus délivrés ».
Ce n'est pas seulement la conduite des véhicules privés que l'on cherche à contrôler, voire à abolir. Des compteurs intelligents , par exemple, sont installés dans les maisons, a-t-elle dit.
En parallèle de la mise en place de systèmes de surveillance, en prévision du passage du gaz à l'électricité, le gouvernement néerlandais construit également des « maisons à transformateurs ». « Dans les années à venir, 50 000 « maisons à transformateurs » seront installées dans les zones résidentielles », a déclaré M. van den Berg. « Les gens n'aiment pas ça. » Les transformateurs électriques sont bruyants et émettent des champs électromagnétiques.
Auparavant, tous les foyers étaient alimentés au gaz et les Pays-Bas ont été fortement touchés par la destruction du gazoduc Nord Stream, ce qui, comme pour l'Allemagne, a affecté l'approvisionnement énergétique du pays. De plus, a déclaré M. van den Berg, « nous avions de grands gisements de gaz dans le nord des Pays-Bas et ils ont dit qu'ils allaient les fermer. Et ils ont été fermés ».
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Pourquoi agir ainsi alors que l'approvisionnement en gaz est si manifestement perturbé ? « Ils veulent faire cette transition, cette transition énergétique, vers l'électricité », a-t-elle expliqué, alors que l'électricité n'est pas suffisante pour répondre aux besoins du pays.
« C’est pour cela que nous avons des zones sans électricité. [ ] Ces éoliennes ne produisent de l’électricité que lorsque le vent souffle. Et il n’y a pas toujours de soleil, surtout en hiver. Donc, [les sources d’énergie « renouvelables » comme l’éolien et le solaire] ne fonctionnent pas et les gens se rendent de plus en plus compte que le réseau électrique n’est pas stable. »
Les Pays-Bas étant un territoire relativement petit, les éoliennes et les grands parcs solaires sont situés à proximité des habitations. « Beaucoup de gens mettent en garde contre les risques pour la santé », a-t-elle ajouté.
Partout aux Pays-Bas, des centres de données sont en construction, a-t-elle déclaré. « Il y a un grand centre de données en construction, un méga centre de données pour Google, dans le nord des Pays-Bas. Google a acheté des terrains pour construire son centre de données. »
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Non seulement la « transition » vers l’électricité, le numérique et la surveillance étatique constitue un excellent moyen de contrôler les choses, mais nous devons aussi nous demander si les économies ne sont pas délibérément détruites. Van den Berg est du même avis. « Il s’agit de détruire l’économie », a-t-elle déclaré. « C’est le but de l’Agenda 2030. Il s’agit de détruire notre économie. »
« Parce que ces « transitions », comme la transition numérique, la transition énergétique, les villes intelligentes, ne fonctionnent pas. Et elles sont vouées à l’échec, car il s’agit de l’Agenda 2030 et de la Grande Réinitialisation . »
Le gouvernement néerlandais a élaboré une feuille de route intitulée « Stratégie nationale pour l'aménagement du territoire et l'environnement ». Il s'agit actuellement d'un projet de rapport. « Il a été rédigé en 2021 pendant le confinement [du Covid] », a déclaré Van den Berg.
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« Le rapport indique que les Pays-Bas vont relever des défis sociaux urgents tels que le réchauffement climatique et le changement climatique, et nous devons nous orienter vers la connectivité numérique et l’accessibilité pour tous et le logement, ce qui est un très gros problème pour les Pays-Bas. Et vous voyez que notre gouvernement [et] nos municipalités appliquent ce nouveau plan stratégique », a-t-elle déclaré.
« Et c’est là que réside l’un de nos espoirs », a-t-elle déclaré.
Elle a expliqué : « Chaque gouvernement local ou municipalité a dû rédiger sa propre stratégie d’aménagement du territoire et d’environnement. Toutes ces transitions et l’Agenda 2030 font partie de ces nouvelles stratégies. Ainsi, les citoyens peuvent se rendre dans leur mairie, avec les partis locaux qui servent nos intérêts, et ils peuvent s’exprimer dans la mairie et dire : « Écoutez, nous ne voulons pas de panneaux solaires dans nos rues, nous ne voulons pas de transformateurs » et les citoyens le font vraiment. Ils se rendent dans leurs mairies. »
Il existe également un mouvement citoyen important en faveur de l'utilisation de l'argent liquide. Van den Berg explique : « Nous disons toujours : "N'achetez pas vos aliments et vos boissons au supermarché, payez uniquement en espèces et si vous ne pouvez pas payer en espèces, partez". Et nous disons aux gens : "S'il vous plaît, l'argent liquide est également un moyen de paiement valable, vous devriez l'accepter et nous ne reviendrons pas". »
« Et ça marche vraiment bien, car de plus en plus d'endroits permettent aux gens de payer en espèces. »
Outre la lecture de la stratégie de son gouvernement local en matière d'aménagement du territoire et d'environnement, van den Berg recommande aux gens de lire le livre de Jacob Nordangård « Rockefeller: Controlling the game » et le livre de Kees Van Der Pijl « Pandemie van de angst : Opstap naar een totalitaire maatschappij? » (« Une pandémie de peur : un pas vers une société totalitaire ? »), qui a été traduit en anglais. Malheureusement, nous n'avons pas pu trouver où la traduction anglaise peut être achetée en ligne.
https://videopress.com/v/aqA3lpFR
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