Bonjour à tous,
Une nouvelle affaire vient de révéler des pratiques pour le moins discutables dans l'industrie pharmaceutique. Les vaccins ARNm auto-amplifiés*, déjà commercialisés au Japon et approuvés par les autorités européennes et américaines, qui ont fait l'objet d'essais particulièrement troublants en Ouganda.
Nous notons que un essai de phase 1 vient seulement d'être publié en mai 2025. Normalement, les essais de phase 1 précèdent de plusieurs années la commercialisation.
L'Imperial College London a choisi l'Ouganda pour mener son essai. Le précédent datant de 2022 avait révélé une toxicité non négligeable que les investigateurs avaient refusé d'attribuer au vaccin. Cette fois, l'essai ougandais confirme ces inquiétudes de manière spectaculaire.
Sur 42 participants âgés de 18 à 45 ans, pas moins de 39 effets indésirables sévères ont été notifiés, dont une hospitalisation.
Ces effets graves sont principalement hématologiques (neutropénie, lymphopénie, thrombocytopénie). Ces données sont d'autant plus alarmantes que les effets indésirables se révèlent plus fréquents chez les participants séropositifs Covid, confirmant ce que l'on savait déjà : les vaccins Covid sont donc plus toxiques chez ceux qui ont fait une infection.
Un détail particulièrement troublant attire l'attention : l'étude impose une contraception obligatoire pour les femmes et interdit aux hommes de procréer jusqu'à 5 mois après l'injection. Ces précautions soulèvent des questions fondamentales. Y aurait-il un danger pour les grossesses ? Un effet de contamination des partenaires par le sperme serait-il envisagé ? Il semblerait que les chercheurs soupçonnent des risques de transmission ou des effets génotoxiques mais ne le ne mentionnent pas ouvertement.
Les auteurs reconnaissent dans leur article que les vaccins Covid sont connus pour provoquer des thrombocytopénies, mais ils refusent paradoxalement d'attribuer les thrombocytopénies qu'ils observent au produit qu'ils ont injecté. Cette malhonnêteté scientifique illustre parfaitement les dérives méthodologiques qui affectent la recherche médicale actuelle.
L'excellente journaliste australienne Maryanne Demasi nous rappelle opportunément que les enjeux financiers des ARNm sont énormes et que même la nouvelle administration de la Santé aux États-Unis, conduite par Robert F. Kennedy Jr., n'aura pas la possibilité de freiner complètement cette technologie.
La preuve : la nouvelle administration vient d’autoriser le vaccin Covid Moderna de l’automne sans véritable essai clinique. En novembre 2024 (avant la nomination de Kennedy), la FDA a approuvé une procédure accélérée d'essai pour un vaccin ARNm auto-amplifié contre la grippe aviaire, conduit par la société Arcturus. Cette procédure est toujours en cours!
Cette affaire ougandaise illustre des défaillances préoccupantes dans les standards de sécurité appliqués par les régulateurs internationaux.
Il est important de questionner ces pratiques et nous nous devons de rester vigilants face à ces dérives qui menacent l'éthique médicale fondamentale.
L'équipe du CSI
Sources principales
Kitonsa, J. et al. "Safety and Immunogenicity of a Modified Self-Amplifying RNA Vaccine", Vaccines 2025, 13, 553
Pollock et al. "COVAC1, a phase I trial", EClinicalMedicine 2022, 44:101262
Blog de Maryanne Demasi sur la réforme des vaccins Covid-19
Communiqué Arcturus Therapeutics, novembre 2024
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