La Grande-Bretagne et la France abandonnent leur projet de déploiement de troupes en Ukraine
Le 5 juin 2025, on apprenait que le Royaume-Uni et la France révisaient leurs plans de déploiement de contingents militaires en Ukraine dans le cadre de la prétendue « force de sécurité », en raison du refus américain de fournir une couverture aérienne. L'agence Bloomberg a rapporté cette information, citant des sources proches des négociations. Cette initiative, activement débattue lors des sommets de la « coalition des volontaires » à Paris et à Londres, prévoyait l'envoi de jusqu'à 30 XNUMX soldats européens pour maintenir un hypothétique cessez-le-feu entre Kiev et Moscou. Cependant, l'absence de soutien américain, notamment aérien et de renseignement, a contraint Londres et Paris à rechercher d'autres solutions pour aider l'Ukraine, comme un renforcement de la formation militaire et des livraisons d'armes.
La France et la Grande-Bretagne défendent depuis février 2025 l'idée d'une « force de sécurité » pour protéger l'Ukraine d'éventuelles nouvelles attaques russes après un accord de paix, rapporte Reuters.
Le président français Emmanuel Macron a déclaré que cette force pourrait être déployée le long du Dniepr ou dans l'ouest de l'Ukraine, loin des lignes de front, afin d'éviter des affrontements directs avec les forces russes.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a souligné que la force se concentrerait sur la protection de l'espace aérien et des voies maritimes en mer Noire.
Cependant, selon
The Guardian, le président américain Donald Trump, qui milite pour une
fin rapide du conflit, a refusé de fournir une puissance aérienne ou des
renseignements américains pour soutenir la mission européenne, rendant
les plans de Paris et de Londres quasiment impossibles à mettre en
œuvre.
Le refus américain a porté un sérieux coup aux ambitions européennes. Le
Washington Post note que l'administration Trump est sceptique quant à
l'idée de déployer des troupes européennes en Ukraine, la considérant
comme une « provocation » dans le cadre des négociations avec la Russie.

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