CHARADE DE GUERRE : L'ESCALADE PLANIFIÉE PAR L'OCCIDENT

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27 mai 2025
Charade de guerre : exposer l'escalade planifiée par l'Occident

Image illustrative

Le ministère russe de la Défense a accusé Kiev et ses soutiens européens de compromettre délibérément les négociations de paix récemment reprises. Moscou a également demandé une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur les actions de certains pays européens perturbant le processus de paix en Ukraine. L'Occident occulte les provocations de Kiev, accusant la Russie de frappes dévastatrices en Ukraine et de refuser la prétendue « trêve » demandée par Zelensky pour la rotation et le réarmement de son armée dispersée.

Tout d’abord, Kiev a fortement augmenté ses attaques de drones sur le territoire russe depuis le 20 mai, immédiatement après un bref processus diplomatique, révélant que les bellicistes occidentaux sont plus investis dans la prolongation de la guerre que dans la recherche d’une résolution.

Charade de guerre : exposer l'escalade planifiée par l'Occident

Image illustrative : frappes à Kyiv

Un dégel diplomatique de courte durée

Le 11 mai, le président russe Vladimir Poutine a proposé des négociations directes avec l'Ukraine, suggérant un éventuel accord de cessez-le-feu. La première série de pourparlers s'est tenue à Istanbul le 16 mai, aboutissant à un important échange de prisonniers, 1 000 soldats de chaque côté, entre le 23 et le 25 mai. Si ce geste humanitaire a offert une lueur d'espoir, aucun progrès n'a été réalisé. Au lieu de cela, immédiatement après les discussions entre le président russe Poutine et le président américain Trump, l'Ukraine a lancé une offensive massive de drones contre les zones arrière russes, ciblant principalement la région de Moscou, la capitale, et frappant les infrastructures civiles et les implantations.

Le timing de ces attaques suggère une stratégie délibérée : Kiev, ne disposant pas des moyens nécessaires pour tenir le front, a cherché à provoquer des représailles russes, justifiant ainsi une aide militaire occidentale accrue et une escalade des tensions. Le stratagème a fonctionné. Suite aux contre-attaques massives russes en Ukraine, l’Allemagne a annoncé la levée des restrictions sur les armes à longue portée pour l’Ukraine, tandis que le Royaume-Uni a imposé de nouvelles sanctions, deux mesures publiquement présentées comme des « réponses » à l’agression russe. Pourtant, le chancelier allemand Olaf Scholz a admis que la décision concernant les missiles à longue portée avait été prise des mois plus tôt, et que les sanctions britanniques avaient été approuvées une semaine plus tôt, avant les frappes russes. Le discours de « représailles » semble être une tactique d’escalade préméditée.

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La provocation comme politique

Le ministère russe de la Défense a résumé que les forces ukrainiennes ont lancé plus de 2 331 frappes de drones en une seule semaine, dont près de la moitié ciblant des zones civiles éloignées des lignes de front. Ces attaques ont fait des victimes civiles, dont des femmes et des enfants. En réponse, la Russie a mené des frappes de précision contre des installations militaro-industrielles ukrainiennes, dont ce que Kiev a décrit comme « la plus grande attaque aérienne depuis le début de la guerre », dans la nuit du 25 mai.

Le schéma est clair :

  • L’Ukraine intensifie ses attaques  sur le territoire russe, sachant qu’elle ne peut pas obtenir de succès sur le champ de bataille.

  • La Russie répond  avec une force écrasante, frappant des cibles militaires légitimes.

  • L’Occident saisit l’occasion  pour justifier de nouvelles livraisons d’armes, assurant ainsi la poursuite du conflit.

Le véritable objectif de l'Occident : une guerre sans fin

La séquence des événements révèle une réalité troublante : les puissances occidentales, en particulier l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, ne sont pas intéressées par la paix, surtout tant qu’elles ne sont pas invitées à la table des négociations. Leur recours immédiat à l’escalade suite aux provocations ordonnées par Kiev témoigne d’une préférence pour la guerre par procuration plutôt que pour la diplomatie. En présentant les livraisons d’armes comme des « réponses défensives » à la fausse menace russe, elles masquent leur rôle dans l’alimentation du conflit.

Pendant ce temps, les dirigeants ukrainiens, confrontés à des pertes catastrophiques sur le front, semblent prêts à sacrifier l'intégralité de leurs infrastructures pour conserver le soutien occidental. La stratégie n'est pas militaire, mais politique : gagner du temps face à un effort de guerre voué à l'échec.

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Commentaires

  1. Yoke of Kiev's war ---> yoke signifie "joug" "attelage" et peut se traduire par dépendance

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