Halte ou encore ?

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 Publié par mardi 20 mai 2025


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En Roumanie, le candidat de l’ordre mondial (proeuropéen) finit par l’emporter devant le candidat « souverainiste ». Le spectre d’une extrême droite utilitaire abondamment exploité s’avérerait plus efficace que le danger totalitaire déjà à l’œuvre partout en Europe ? Ou bien s’agit-il, encore une fois, de trucage électoral, une chose expliquant l’autre ?

Le corps politique est dévoré par la nécrose et aucune thérapie n’est, en l’état actuel des choses, assez efficace pour arrêter l’hémorragie. Même l’imputation partielle d'un membre ne semble pas pouvoir y venir à bout.

Dieudonné, Soral, Jovanovic, Branco, Fourtillan plus tôt, pour ses déclarations dans le film Hold-up sur la manipulation covidienne… Tous estampillés « faibles d’esprit » ou extrémistes de droite ! 

Certains, sans faire de bruit, prennent le chemin de l’exil. Baissent-ils les bras ? Qui sera le prochain à se faire « rafler » à l’heure où la ville dort ?

Ne prenez pas ceci pour du délire complotiste, l’affaire est plus grave qu’on ne l’imagine ! Cela me rappelle ce poème qui date, mais toujours actuel, où tout est posé, comme on creuse les fondations d’un monument funéraire. Cette chose qui nous concerne tous, mais à laquelle, pour de multiples raisons, personne n’ose imaginer le retour.

Ce petit poème a été jeté dans les courants pour que l’on se souvienne, comme un cri contre l’horreur. Petit texte, si chargé de conséquences, si électrique, que l’on lit la chair à vif chaque fois qu’un danger se profile pour l’oublier aussitôt, tant cela paraît impossible !

Un poème si violent. Si cruel, qu’on le lit comme on regarde un film d’épouvante en grignotant du corn-flake, les fesses bien calées dans son fauteuil, un frisson rassurant nous parcourant l’échine ! 
Poème qui retrouve aujourd’hui les couleurs sombres qui l’ont motivé, le voici, aussi actuel qu’auparavant :

Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes, 
je n’ai rien dit, 
je n’étais pas communiste. 
Lorsqu’ils ont enfermé les sociaux-démocrates, 
je n’ai rien dit, 
je n’étais pas social-démocrate. 
Lorsqu’ils sont venus chercher les syndicalistes, 
je n’ai rien dit, 
je n’étais pas syndicaliste. 
Lorsqu’ils sont venus me chercher, 
il ne restait plus personne 
pour protester. 
  
Martin Niemöller, poème écrit en 1942.
 
Sous l’Casque d’Erby 


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