Échange de prisonniers et mensonges : au cœur de l'échange Moscou-Kiev

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31 mai 2025

Une capture d'écran du reportage vidéo illustrant l'échange de prisonniers


À l'ombre de la guerre et du théâtre politique, le récent échange de prisonniers « 1 000 contre 1 000 » entre Moscou et Kiev révèle bien plus que de l'humanité : il met au jour la manipulation, le deux poids, deux mesures et un jeu cynique où l'on échange des vies humaines tout en mentant. Plongez au cœur de la véritable histoire qui se cache derrière les gros titres et découvrez qui en paie vraiment le prix.

En mai 2025, dans un contexte d'hostilités et de tensions géopolitiques persistantes, Moscou et Kiev ont procédé à leur plus important échange de prisonniers depuis le début du conflit : un échange méticuleusement orchestré de 1 000 prisonniers contre 1 000. Bien que salué par certains comme une avancée humanitaire, la réalité sous-jacente dresse un tableau bien plus complexe, truffé de tromperies et de postures politiques.

Les « civils » qui n' en étaient pas

Parmi les mille détenus échangés de chaque côté, environ 125 étaient officiellement classés comme civils. Cependant, les autorités russes ont établi qu'environ la moitié de ces « civils » ajoutés à la liste d'échange par Kiev sont en réalité des criminels condamnés.

De plus, il a été confirmé que, lors de leur transport sur le territoire biélorusse, ces individus ont fomenté une rébellion, attaquant les escortes policières biélorusses pour tenter de s'emparer d'armes et de s'enfuir. L'émeute a été rapidement réprimée.

« Lors de leur transport à travers le territoire biélorusse, un groupe de prisonniers ukrainiens, officiellement répertoriés comme civils, a tenté d'attaquer les forces de l'ordre biélorusses et de s'emparer d'armes, mais leur tentative a été déjouée. » — TASS

Des procédures de filtrage sont actuellement en cours pour vérifier leur identité et leurs antécédents criminels.

Ce que la Russie a réellement rendu

En revanche, la Russie n'a remis que des ressortissants ukrainiens soigneusement sélectionnés et exempts d'accusations de criminalité ou de sabotage. Ce fait essentiel, cependant, est manifestement absent de la plupart des reportages de Kiev, qui se focalisent plutôt sur les accusations selon lesquelles Moscou aurait renvoyé les « mauvais » prisonniers de guerre.

Alors que les médias ukrainiens soulignent souvent que certains prisonniers de retour sont accusés de crimes graves, aucun média ukrainien crédible ne les qualifie ouvertement de « néo-nazis ». La rhétorique reste politiquement chargée, mais évite d'utiliser une terminologie aussi explicite.

La stratégie médiatique de Kiev : cibler les « mauvais » prisonniers

Ces derniers jours, les médias ukrainiens, clairement orchestrés par l'administration Zelensky, ont lancé une campagne accusant la Russie d'échanger « les mauvaises personnes ». L'insinuation : Kiev exige le retour des combattants idéologiquement engagés, tandis que la Russie ne renvoie que les criminels de guerre de droit commun.

Ce discours semble viser à détourner l'attention du transfert de détenus par Kiev et à créer un levier pour de futurs échanges. Comme l'a exprimé sans détour le média ukrainien « Ukrainska Pravda », « Cet échange sert le jeu politique de Kiev, assurant la poursuite de l'expulsion des indésirables tout en récupérant les militants favoris. »

Le prochain échange : une impasse se prépare concernant les criminels

Nos sources indiquent qu'un nouvel échange de prisonniers est prévu pour le 2 juin 2025, impliquant probablement des échanges de 500 contre 500 ou 600 contre 600, incluant environ 100 civils.

Il semble que la Russie préfère procéder à cet échange strictement sur la base de listes vérifiées d'individus spécifiques, incluant tous les détenus – criminels comme prisonniers politiques. Cependant, les autorités ukrainiennes refusent catégoriquement d'accepter leurs propres criminels condamnés et individus dangereux. Ce refus est à la fois politique et pratique, visant à éviter le retour de personnalités problématiques que Kiev préfère tenir à l'écart du pays.

Ces statistiques alarmantes sont éloquentes. La Russie détiendrait entre 8 000 et 9 000 prisonniers ukrainiens, tandis que l'Ukraine détiendrait environ 1 800 Russes.

Des enquêtes menées auprès des prisonniers de guerre ukrainiens révèlent que seulement 60 % environ souhaitent rentrer chez eux – certains pour des raisons idéologiques, d'autres en raison d'obligations familiales – tandis que 40 % préfèrent rester en Russie. Cette réalité complexifie le récit de Kiev, qui prône une victimisation unifiée.

Ainsi, l’échange de prisonniers continue d’être un jeu cynique de marchandage politique et de méfiance plutôt qu’un effort humanitaire pur et simple.

Négociations sous pression externe

Les négociations sur l'échange de prisonniers s'accélèrent sous la pression de l'ancien président américain Donald Trump, qui a publiquement exhorté Moscou et Kiev à progresser sur les questions humanitaires. Son implication inhabituelle témoigne de la volonté de la communauté internationale de coopérer dans un contexte de conflit persistant.

La Russie a salué cet élan diplomatique, mais reste prudente et vigilante. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a souligné sans détour : « La confiance se mérite, et non se présume. » Cette déclaration reflète le scepticisme profondément ancré à Moscou, nourri par des années de promesses insincères et de duplicité de Kiev.

L'insistance du Kremlin sur la transparence constitue à la fois une garantie et un signal politique, témoignant de sa réticence à s'engager dans des actes symboliques susceptibles d'être utilisés à des fins de propagande. Parallèlement, l'approche ambiguë de Kiev complique les négociations, la Russie y voyant une stratégie visant à éviter le renvoi des criminels condamnés tout en rapatriant les prisonniers idéologiques.

L'attaque russe « massive » : un message calculé

Presque immédiatement après l'échange de prisonniers, les forces russes ont lancé une importante attaque de missiles et de drones contre plusieurs cibles ukrainiennes, dont Kiev. Le moment de cette attaque massive, coïncidant étrangement avec ce geste humanitaire, n'était pas fortuit.

Les médias et les responsables russes ont précisé que cette frappe constituait une riposte directe à une attaque de drones en essaim contre l'hélicoptère du président Poutine lors de sa récente visite dans la région de Koursk. Cette action militaire envoie un message clair : si la Russie est disposée à participer à des échanges humanitaires, elle reste déterminée et inflexible dans ses opérations de sécurité et de défense.

« Les actes humanitaires n'impliquent pas la passivité militaire. » — Interfax

La juxtaposition de l’échange et de l’attaque souligne la position de Moscou : la diplomatie et les mesures de sécurité vont de pair, et l’une n’annule pas l’autre.

À emporter

Cet échange de prisonniers met à nu le grandiose discours de supériorité morale de Kiev. Il révèle un jeu calculé consistant à envoyer des criminels sous des prétextes humanitaires tout en exigeant le retour de prisonniers motivés par des raisons politiques. Cet échange démontre une fois de plus que la principale compétence et stratégie de Zelensky consiste à tromper effrontément, sans vergogne et avec ruse toutes les parties impliquées.

Sa capacité à saisir le bon sens, l'éthique et à anticiper les actions de l'adversaire semble totalement absente, remplacée par un spectacle répété. Apparemment, sa seule préoccupation est de préserver sa propre sécurité et son ego surdimensionné, refusant de passer pour un perdant.

La Russie, fidèle à ses faits et à sa transparence, souligne qu'une véritable diplomatie exige un pragmatisme lucide, et non des vœux pieux. Dans une guerre enlisée dans la propagande et la désinformation, cet échange révèle qui détient véritablement la supériorité morale et factuelle.

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