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Des courriels divulgués par Colin Powell : Israël possède « 200 armes nucléaires, toutes pointées vers l'Iran », selon l'ancien secrétaire d'État américain

 https://en.interaffairs.ru/article/colin-powell-leaked-emails-israel-has-200-nukes-all-pointed-at-iran-former-us-secretary-of-state/

06.07.2025 •

Photo : independent.co.uk

Il arrive parfois que de vieilles publications apportent des réponses aux questions d'aujourd'hui. Voici un article du journal britannique « The Independent » de 2016, qui nous apprend qu'Israël possède l'arme nucléaire.

 

Ce détail est la dernière révélation en date issue d’une série de fuites de communications qui ont mis Washington sur les nerfs.

Rachael Revesz
vendredi 16 septembre 2016

Israël possède 200 armes nucléaires, selon la dernière révélation cachée dans une cache de courriels divulgués de Colin Powell.

L'ancien secrétaire d'État américain a révélé l'information dans un courriel qu'il a envoyé à un collègue l'année dernière, qui a été obtenu par le groupe de piratage DCLeaks et publié sur LobeLog , un blog de politique étrangère.

Israël a une politique d’ambiguïté nucléaire et n’a jamais parlé du type ou de la taille de ses armes, même si c’est un « secret de polichinelle » que l’allié des États-Unis est bien armé.

Certains observateurs israéliens estiment que le pays possède jusqu’à 400 armes, mais M. Powell est l’une des sources les plus fiables à ce jour.

Il écrivait à son partenaire commercial et donateur démocrate Jeffrey Leeds au sujet du discours du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devant le Congrès américain, les mettant en garde contre l'accord nucléaire avec l'Iran, qui limiterait la capacité nucléaire de Téhéran en échange de la levée des sanctions internationales pétrolières et financières. L'accord a néanmoins été finalisé l'été dernier.

« Les négociateurs ne peuvent pas obtenir ce qu'il veut », a écrit M. Powell dans le courriel.

De toute façon, les Iraniens ne pourront pas utiliser une arme nucléaire s'ils finissent par en fabriquer une. Les Iraniens savent qu'Israël en possède 200, toutes dirigées contre Téhéran, et nous en avons des milliers. Comme l'a dit Akmdinijad (sic) : “Qu'en ferions-nous, la peaufinerions-nous ?” J'ai parlé publiquement de la Corée du Nord et de l'Iran. Nous allons faire exploser la seule chose qui les intéresse : la survie du régime. Où, comment pourraient-ils même en tester une ?

L’accord américano-iranien exige que l’Iran réduise de 98 % ses stocks d’uranium faiblement enrichi, utilisé pour alimenter les bombes, ainsi que sa capacité d’enrichissement et ses activités de recherche et développement pour les quinze prochaines années.

Pourtant, M. Powell a publiquement approuvé l'accord – il a déclaré à l'émission Meet the Press de NBC en septembre 2015 qu'il s'agissait d'un « accord plutôt intéressant » – mais il n'a pas semblé aussi enthousiaste dans un autre courriel adressé à M. Leeds quelques mois plus tard. Il a exprimé à M. Leeds ses doutes quant à la capacité de l'Iran à tester une arme nucléaire « d'ici un an ».

Dans le courriel, l'homme d'État et général à la retraite a également reconnu que les sanctions ne seraient pas suffisantes pour arrêter l'Iran s'il était vraiment déterminé à développer des armes nucléaires.

 Ils [les Iraniens] affirment, à juste titre, avoir parfaitement le droit d'enrichir [l'uranium] pour produire de l'énergie. Les Russes ont contribué à la construction d'un réacteur nucléaire à Busher. On ne peut pas leur en vouloir. On raconte beaucoup de bêtises sur leurs progrès. Bibi aime dire « dans un an », comme le font nos services de renseignement. Ils le répètent chaque année. Ce n'est pas si simple.

 

Ursula Von Der Leyen, sera soumise à un vote de défiance au Parlement européen à Strasbourg ce lundi 7 juillet. Au-delà de la mise en scène, cela rappellera à certains qui elle est.

Même si ce n’est évidemment pas aux parlementaires européens qu’il faudrait demander s’il faut ou pas renvoyer Ursula Von Der Leyen, mais aux citoyens européens, en leur expliquant via des médias libres quelles sont les charges qui pèsent contre elle, le vote de défiance auquel la présidente de la Commission sera soumis lundi 7 juillet à Strasbourg est intéressant car il permettra de rappeler les faits dont elle est coupable. Le reste, c’est du spectacle.

Car la démarche au-delà de cette mise en scène est purement symbolique, contrairement aux faits qui accablent celle qui avait été exfiltrée d’Allemagne coupable d’avoir dilapidé 100 millions d’euros lorsqu’elle était au ministère de la défense. Elle ne s’est pas arrêtée en si bon chemin et a continué à l’Europe, avec ses accords secrets entre elle et Albert Bourla, le patron de Pfizer, pour 35 milliards d’euros et 1,8 milliard de doses de vaccin, ce qui, dans un monde décent, aurait suffi pour la limoger et la conduire devant la justice. On peut ajouter son bellicisme caractérisé et son plan de 800 milliards pour réarmer l’Europe, mais aussi l’ingérence de la Commission dans la souveraineté d’un pays, comme lors des élections en Roumanie.

Si la motion de censure avait été votée lundi, c’est toute la Commission qui aurait dû démissionner et 27 nouveaux commissaires nommés. Mais les dés sont pipés, les oppositions fictives, comme lors de cette accolade de Manon Aubry avec Von Der Leyen, juste après que la première ait tancé la seconde lors de l’audition des parlementaires européens.

Dans les arcanes des institutions européennes, tous, de la gauche à la droite, œuvrent à nous faire croire qu’ils agissent pour le bien commun. Mais le ver est dans le fruit, et il faudrait sérieusement envisager de mettre à plat cette institution dont le premier président, Walter Hallstein, était un ancien nazi.

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