La guerre qui s'étend sans cesse

 De : https://www.naturalnews.com/2024-12-02-the-ever-widening-war.html

12/02/2024 // Rédacteurs en chef /

RT rapporte que le service de renseignement extérieur russe a conclu que l'Occident envisageait d'empêcher une victoire russe en envoyant 100 000 soldats de l'OTAN pour occuper l'Ukraine. https://www.rt.com/russia/608376-svr-west-kiev-troops/   

(Article republié depuis PaulCraigRoberts.org )

Je doute que les 100 000 soldats de l’OTAN aient plus de succès que les 600 000 soldats ukrainiens tués, mais la menace de déploiement de soldats de l’OTAN est une preuve de plus que j’avais raison de penser que l’opération militaire limitée et lente de Poutine donnerait à l’Occident le temps infini de s’impliquer et d’élargir progressivement le conflit jusqu’à ce qu’il devienne incontrôlable. Nous en sommes maintenant à ce point avec Washington, la Grande-Bretagne et la France, qui frappent la Russie avec des missiles et prévoient de déployer des troupes.   Tout cela aurait pu être évité si Poutine avait fait ce que tout commandant aurait dû faire et avait frappé fort et vite pour mettre fin rapidement au conflit.

Poutine a préféré jouer le rôle de bon élève, ce qui a conduit l’Occident à se convaincre que la Russie était trop faible ou trop peu confiante pour gagner si l’Occident soutenait l’Ukraine.   Poutine a laissé le conflit s’élargir progressivement pendant trois ans, et le monde s’est retrouvé face à la possibilité d’une guerre nucléaire. Pour l’éviter, Poutine doit soigneusement élaborer sa réponse aux attaques de missiles occidentaux contre la Russie et donner un avertissement préalable afin que les ennemis dans la zone ciblée ne soient pas tués. Ce ne sont pas des réponses que l’Occident trouvera convaincantes.

Poutine a raison de s’abstenir de toute action décisive jusqu’à l’arrivée de Trump au pouvoir, car il y a un certain espoir que Trump ne fasse pas partie du programme néoconservateur visant à vaincre la Russie et à discréditer Poutine auprès du peuple russe.   Il existe cependant le danger que le régime Biden profite du temps qui précède l’investiture de Trump pour empoisonner les relations américano-russes au point de rendre tout accord impossible. La centrale nucléaire de Koursk est une cible facile pour les missiles occidentaux. Si la centrale devait être touchée, les radiations qui se propageraient sur la Russie forceraient probablement la main de Poutine.

Dès le début du conflit, je crains que tôt ou tard Poutine doive se battre ou capituler.   Il semble que le seul espoir d’éviter une guerre dévastatrice soit Trump. Peut-il contrôler ses fanfaronnades ?   Peut-il accepter le fait que le conflit est la faute de Washington et accepter la victoire de Poutine ?   Peut-il réussir à définir la victoire comme la paix et non comme une victoire sur la Russie sur le champ de bataille ?   Dans le cas contraire, il appartient à Poutine de capituler, ou la fin des temps sera proche.

Ce danger extraordinaire aurait pu être évité si Poutine avait éliminé   le gouvernement fantoche de Kiev avant que l'Occident n'ait eu le temps de s'impliquer dans le conflit militaire.   Une démonstration de force écrasante de la part de la Russie aurait suffi à dissuader les provocations, auxquelles la faible réaction de Poutine a amené le conflit  l'entrainant au bord de la guerre entre l'Occident et la Russie.

Washington n’a pas encore renoncé à son programme d’hégémonie néoconservateur, et les gouvernements européens continuent de demander aux Européens de se préparer à une guerre contre la Russie. Washington poursuit ses efforts hégémoniques contre l’Iran et la Chine. La paix n’est pas à l’ordre du jour.

Pour en savoir plus : PaulCraigRoberts.org


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