Scandale des vaccins COVID : la Commission européenne admet des approbations hâtives sans données complètes, mais le silence des médias mainstream persiste

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Auteur(s)
Le Collectif citoyen et Xavier Azalbert, France-Soir
Publié le 18 septembre 2025 - 13:24

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Scandale des vaccins COVID : la Commission européenne admet des approbations hâtives sans données complètes, mais le silence des médias mainstream persiste
 Berliner Zeintung, France-Soir

Dans un article choc publié ce 16 septembre 2025 par la Berliner Zeitung, un quotidien allemand centenaire aux racines progressistes, la Commission européenne serait forcée d'admettre que les vaccins contre le COVID-19 ont été approuvés et distribués sans données de sécurité « complètes ». Cette révélation, tirée d'une question parlementaire posée par l'eurodéputé autrichien Gerald Hauser, soulève des questions brûlantes sur la transparence, la responsabilité politique et les risques pour des millions d'Européens. Pourtant, alors que l'information circule dans les médias dits alternatifs et sur les réseaux sociaux, elle reste curieusement ignorée par les grands médias mainstream. Pourquoi ce black-out ? Et quel lien avec les enquêtes transatlantiques sur Pfizer aux États-Unis ? Plongeons dans les faits, les enjeux et les zones d'ombre.

Berliner Zeitung
Article du 16 septembre 2025 du Berliner Zeitung

 

Le cœur de l'affaire : une « admission » qui ébranle l'UE

L'article de Franz Becchi, intitulé « EU-Kommission gesteht: Corona-Impfstoffe wurden ohne vollständige Daten freigegeben » (La Commission européenne l'admet : les vaccins contre le coronavirus ont été approuvés sans données complètes), repose sur une question parlementaire déposée par Gerald Hauser (FPÖ). Dans sa question écrite au Parlement européen, Hauser interpelle directement la Commission sur les contrats d'achat anticipé de vaccins signés en 2020-2021 : « Pourquoi la Commission n'a-t-elle pas informé les citoyens que l'efficacité et la sécurité des vaccins géniques – comme stipulé dans le contrat – n'étaient pas garanties ? »

La réponse de la Commission est, dans une forme bureaucratique, une admission tacite. Selon les documents cités, les clauses contractuelles avec Pfizer/BioNTech et d'autres fabricants limitaient explicitement la garantie d'efficacité et de sécurité à long terme, en raison de l'urgence pandémique. Les vaccins ont été autorisés via une procédure « conditionnelle » par l'Agence européenne des médicaments (EMA), basée sur des essais cliniques de phase 3 (plus de 40 000 participants pour Pfizer), mais sans suivi exhaustif sur les effets secondaires rares ou à long terme.

Le Berliner Zeitung va plus loin : l’article accuse la Commission d'avoir caché ces limitations pour promouvoir une campagne de vaccination massive, exposant potentiellement la population à des risques non pleinement évalués. Ce n'est pas une simple anecdote technique. Hauser et la Berliner Zeitung y voient une faille politique majeure : Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, a personnellement négocié ces contrats pour 1,8 milliard de doses avec Pfizer. Des enquêtes judiciaires en cours, comme celle du Parquet européen sur les SMS effacés entre von der Leyen et le PDG de Pfizer, Albert Bourla, ajoutent à l’image d’une décision européenne autoritaire plutôt que scientifique. Rappelons que von der Leyen fait aussi l’objet d’une plainte pénale par plus de 1000 plaignants dont deux États membres (la Pologne et la Hongrie – information rapportée en exclusivité par France-Soir) portée initialement par Frédéric Baldan, ancien lobbyiste Belge.

L'article pose les questions critiques : qui assume la responsabilité en cas de dommages ? Les États membres, via des fonds d'indemnisation, ou la Commission, qui a centralisé les achats au nom de l'Europe ? Tout cela, car les contrats signés négociés par la Commission avec l’ingérence potentielle de von der Leyen qui ne faisait pas partie de l’équipe de négociations a octroyé une immunité quasi-totale aux fabricants de vaccins. « Un contrat aussi favorable à l'industriel, cela me paraît anormal », expliquait le docteur en droit Olivier Frot dans son analyse des contrats mis à disposition par la CE malgré un important caviardage.

 

Olivier Frot
Dr Olivier Frot analyse les contrats des vaccins sur France-Soir
 
Un silence assourdissant dans les médias mainstream

Malgré la gravité potentielle de cette révélation, l'information n'a pas franchi les portes des grands médias européens ou internationaux. Une recherche sur des sites comme Le Monde, BBC, Reuters, Associated Press ou The New York Times ne révèle aucune reprise de cette question parlementaire spécifique de Hauser, ni d'article titrant sur une « admission » de la Commission. Sur X, le lien de l'article a généré plusieurs milliers de vues, mais sans viralité massive ; les algorithmes normatifs des réseaux sociaux influençant probablement la portée d’une telle information.

Ce mutisme n'est pas isolé. Il s'inscrit dans un schéma observé depuis le début de la pandémie : les critiques sur la gestion vaccinale de l'UE, pourtant documentées par des arrêts de la Cour de justice de l'UE (comme celui de juillet 2024 critiquant le manque de transparence sur les contrats), peinent à percer dans le paysage médiatique dominant. Pourquoi ? Les raisons invoquées par les observateurs varient, mais une anecdote récente illustre parfaitement le malaise.

 

L'anecdote BFMTV : quand le « consensus » étouffe le débat politique

En janvier 2022, Céline Pigalle, alors directrice de la rédaction à BFMTV reconnaissait une forme de soumission aux narratifs gouvernementaux déguisée en prudence éditoriale : durant la crise sanitaire, BFM s’est abstenu d’aller « à rebours de la parole officielle » pour ne pas « fragiliser le consensus social ». 

 



Lors d'une audience à la Cour d’appel de Paris ce 17 septembre 2025, appel sur les intérêts civils dans le cadre d’un procès en diffamation, un journaliste de BFMTV a été interpellé sur cette information. La question, directe et percutante : « BFMTV a-t-elle rapporté cette information à ses téléspectateurs ? N'est-il pas d'intérêt public que cette admission soit diffusée ? » La réponse ? D'abord, des balbutiements du journaliste, qui se présente pourtant comme un « spécialiste de la désinformation ». Puis, une explication laconique : « BFM reprend le consensus scientifique. »

Ce « consensus » invoqué comme bouclier est révélateur. Ici, il ne s'agit pas de débattre d'une molécule ou d'un protocole médical. Non, l'enjeu est politique : des décisions prises par des acteurs publics (la Commission, von der Leyen) sous pression d'urgence, avec des clauses contractuelles qui exonèrent les labos de responsabilité.

En se réfugiant derrière un « consensus », BFMTV – comme d'autres chaînes – évite de questionner les institutions. Est-ce de la complaisance ? De la peur de l'accusation de « désinformation » anti-vax ? Ou simplement une ligne éditoriale alignée sur les autorités sanitaires, qui dictent le narratif dominant ? 

Ce conformisme n’est pas nouveau. Dès juin 2020, France-Soir publiait des analyses comparatives montrant que les masques et les confinements, imposés comme dogmes sanitaires, avaient un impact limité, voire délétère, en comparant les résultats entre pays européens ou entre États américains. Par exemple, des différences d’accès aux traitements précoces (comme l’hydroxychloroquine au Para, Brésil) ont entraîné des écarts de mortalité significatifs – jusqu’à un facteur 5,5 par rapport à l’Amazonas, selon une étude de 2021 revue par les pairs. Ces informations, validées a posteriori par de nombreuses études, n’ont jamais trouvé d’écho sur BFMTV.

Qui orchestre ce consensus ? L’OMS, l’agence européenne du médicament, Santé Publique France ou Ursula von der Leyen, dont le rôle central dans les négociations vaccinales est au cœur de plusieurs scandales judiciaires, n'est pas étrangère à l'équation. Élue pour un second mandat en 2024 malgré les ombres sur les contrats Pfizer, elle incarne une Commission accusée de centralisation excessive. Des fuites, comme les SMS disparus validés par un arrêt de la Cour de justice en mai 2025, renforcent l'idée d'une opacité protégée par un establishment médiatique. En France, de nombreux médias comme BFMTV sont en perte d’audience de par la perte de confiance des auditeurs (70 % des Français estimant que des chaînes comme TF1, FranceTV ou BFM manquent d’objectivité).

Sondage
Sondage MISGROUP pour France-Soir/BonSens.org aout 2025 - échantillon représentatif de 1200 personnes  

En se pliant au « consensus scientifique », dicté par des autorités comme l’OMS ou la Commission européenne, BFMTV et les médias traditionnels privent leurs auditeurs d’un débat crucial sur la politisation de la médecine et la gouvernance européenne.

Mais, est-ce le rôle d’un média d’être conformiste ? L’article 1 de la Charte de Munich (1971), code déontologique des journalistes, est clair : « Rechercher et respecter la vérité, quelles qu’en soient les conséquences. » En choisissant le confort du consensus plutôt que l’investigation, BFMTV trahit cette mission. La défiance envers les médias s’enracine dans ce silence, alors que des questions légitimes sur la transparence et la responsabilité des institutions – européennes comme nationales – restent sans réponse.

 

Échos transatlantiques : l'enquête de Ron Johnson et les questions sans réponse de Pfizer

Cette affaire européenne n'est pas un îlot isolé ; elle résonne avec les investigations menées de l'autre côté de l'Atlantique par le sénateur républicain Ron Johnson (Wisconsin), qui préside la sous-commission permanente d'enquête (PSI) du Sénat américain. Depuis 2021, Johnson mène une croisade pour obtenir des réponses sur les vaccins COVID, focalisée sur Pfizer et les agences fédérales comme la FDA et les CDC. En avril 2025, Johnson a adressé des lettres formelles à Pfizer, Moderna, BioNTech et Johnson & Johnson, réclamant « tous les enregistrements et communications sur le développement et la sécurité des vaccins COVID-19 ». Résultat ? Silence radio. 

Audition Ron Johnson
Audition de Ron Johnson mai 2025

Une audition historique le 21 mai 2025, intitulée « The Corruption of Science and Federal Health Agencies : How Health Officials Downplayed and Hid Myocarditis and Other Adverse Events Associated with the COVID-19 Vaccines », a mis en lumière comment les autorités ont minimisé les risques de myocardite post-vaccinale, malgré des signaux précoces. Johnson a publié un rapport intérimaire, accusant les officiels Biden d'avoir retardé les alertes publiques pour maintenir la confiance dans les injections. À ce jour, Pfizer n'a toujours pas répondu pleinement aux assignations du Sénat. Des témoins, comme le Dr Peter McCullough ou Aaron Siri (avocat anti-mandats), ont soumis des centaines d'études revues par les pairs documentant des effets secondaires – du simple malaise aux cas graves comme les thromboses ou les inflammations cardiaques. Johnson, dans sa déclaration liminaire, n'hésite pas : « Ces agences ont corrompu la science pour des raisons politiques. » Les médias mainstream américains (CNN, MSNBC) rapportent ces auditions, mais en Europe les médias mainstreams n’en parlent pas, préférant amplifier le narratif officiel européen.

Le parallèle est frappant : des questions légitimes sur la transparence des contrats Pfizer (1,8 milliard de doses en Europe, des milliards aux USA) restent sans réponse, des deux côtés de l'Atlantique. Johnson, comme Hauser, pointe du doigt une collusion entre Big Pharma, régulateurs et politiques – avec von der Leyen comme figure européenne emblématique.

 

Au-delà du scandale : responsabilité, risques et leçons pour l'avenir

Que signifient ces « admissions » pour la population ? Les vaccins ARNm auraient réduit de 60-70 % les hospitalisations, selon l'EMA – ces informations font aujourd’hui l’objet de nombreuses études scientifiques qui remettent en question les données ainsi que les méthodologies employées pour promouvoir de tels messages. Les données incomplètes à l'époque – et les clauses limitant la responsabilité des labos – posent un vrai dilemme éthique. En Europe, des fonds nationaux (comme en France) indemniseront les victimes, mais qui paie le prix politique ? Des plaintes collectives montent, et des arrêts judiciaires pourraient déboucher sur des réformes. Le silence médiatique, lui, interroge la santé de nos démocraties. En se cramponnant à un « consensus » dicté par les élites – von der Leyen en tête ? –  les BFMTV de ce monde risquent de creuser le fossé de défiance. 

L'affaire Berliner Zeitung, comme les auditions de Johnson, rappelle que la vérité n'attend pas les gros titres : elle émerge des marges, des questions parlementaires et des tribunaux. Pour l'Europe et les USA, c'est un appel à plus de transparence – avant la prochaine crise.


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