Scandale sanitaire en Espagne : Une puéricultrice évite le vaccin Covid à 400 enfants, la justice la poursuit
Une ombre judiciaire s'abat sur une professionnelle de santé en Espagne, érigée en martyre par les défenseurs de la liberté médicale. Son crime ? Avoir refusé d'injecter des produits expérimentaux à plus de 400 enfants, bravant un protocole qu'elle jugeait dangereux.
mise à jour le 19/09/25

Le procès d’une conscience professionnelle
Le tribunal de Bilbao a ouvert, ce lundi, une audience des plus symboliques contre une infirmière puéricultrice de la clinique Kabieces. Celle-ci est accusée d’avoir simulé la vaccination anti-Covid de nombreux enfants, préférant, selon l’accusation, leur administrer des injections factices plutôt que de se plier à une campagne de masse qu’elle désapprouvait farouchement.
La dénonciation par des parents abusés
Une cinquantaine de familles, convaincues d’avoir été trompées, se sont portées parties civiles. Leurs doutes sont nés de la célérité des gestes de l’infirmière et de l’absence notable de réactions post-injection chez leurs enfants. Certains parents attestent également l’avoir entendue exprimer son opposition radicale aux vaccins, un discours qui lui vaut aujourd’hui d’être qualifiée d' »antivax » par le système.
L’établissement de santé, par une ironie cruelle, l’accuse de détournement de fonds pour avoir jeté des doses évaluées à près de 27 000 euros. L’instance sanitaire basque réclame, quant à elle, le remboursement de plus de 5 000 euros pour avoir dû procéder à une seconde campagne de vaccination, imposant ainsi un nouveau stress immunitaire aux jeunes organismes.
Une Répression Judiciaire Disproportionnée
Face à cet acte de dissidence médicale, la répression est sévère. Le parquet exige sept années et demie d’emprisonnement et une lourde amende, tandis que les familles plaignantes réclament une peine encore plus longue. Ce procès pose une question fondamentale : jusqu’où un soignant peut-il aller pour protéger des enfants de ce qu’il perçoit comme un risque iatrogène majeur ?
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