Clés, violations, dégradations

Pour les sabotages comme pour les dégradations , ce sont en général des objets qui appartiennent à la victime qui sont  utilisés contre elle, pour détruire ou abimer ce qui lui appartient et qu‘elle devra faire réparer ou remplacer..
Souvent les adeptes des destructions matérielles partent  d’une circonstance ou d’une situation qu’il aggravent ou amplifient, créant une confusion entre ce qui existait et qui était anodin , et ce qu’ils ont fait et qui deviendra couteux en réparation.
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Ici, j’avais frotté l’enjoliveur d’une roue contre un trottoir. Il était égratigné et ce n’était pas bien méchant.
A Arthur Pass , l’endroit où ma clé USB avait été volée dans l‘après-midi,  la voiture était  stationnée derrière la maisonnette que j’occupais.


Pendant la nuit,  très exactement  à minuit trente, j’avais entendu le coffre de cette voiture refermé bruyamment. Il résiste à la douceur.
Cela confirmait qu’ un double des clés de ce véhicule  était à disposition de tout voyou volontaire, sans raison personnelle,   pour un méfait ..
Je m’attendais à un nouveau vol parmi les petites choses qui trainaient dans le coffre. Pour brouiller les pistes  par rapport au vol de la clé USB  ou détourner l’attention.

Rien de tout cela. Quelqu’un avait attaqué  et ouvert en forme de plaie béante l’enjoliveur que j’avais  égratigné  quelque jours plus tôt . On y  voyait clairement les traces des coups portés par   un  ustensile tranchant, à deux endroits différents.
Puisque la porte du coffre avait claqué, l’instrument était forcément à l’intérieur.
Effectivement. Sous le tapis de sol

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En province,  il y a quelques années , j’avais fait réparé mon véhicule dans un petit garage de quartier qui servait de garage d‘appoint à celui du commissariat local.
Sur l’autoroute ,  un bruit insolite sous la voiture m’avait alertée et incitée à une vitesse d’escargot. 
Pour avoir un avis, j’avais préféré  un représentant de la marque .
Et en fait , il avait eu deux avis . Un,  sur le bruit qui venait du vilebrequin dont la vis avait été défaite  . Elle ne  tenait que par un point de colle  . En attendant de lâcher par la chaleur et la vitesse.
L’autre sur le garagiste qui avait eu mon véhicule confié à ses bons soins et qu’il avait assimilé à un meurtrier.
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A Angers toujours , à mon retour dans l‘appartement , j’avais trouvé l’imprimante HS ,  et essayé tour à tour,  toutes les solutions aux  situations imbéciles que l’on m’avait déjà infligées.
Bouton passé de ON à OFF , pendant mon absence. Cordon électrique  dans la prise mais en fait seulement apparemment engagé ……
Cette fois , c’était la cartouche d’encre bleue qui était légèrement retirée de son habitacle. Je l’avais repositionnée. Rien . Vide.
 Elle avait été vidée pendant mon absence.
Le lendemain, je constaterai  que l’arrière de ma jupe était tâchée d’encre . De l’’encre bleue  avait traversée tous  mes vêtements.
Mes  deux chaises , avec une assise de mousse recouverte d’un  revêtement synthétique blanc étaient également  devenues bleues.
La mousse avait été saturée d’encre bleue que le poids du corps avait fait remonter
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Deux jours plus tard,  dans un e boutique informatique j’attendais debout  près du bureau que  l‘employé ait fini de   corriger de nouveaux défauts du système.
Un homme était arrivé presque aussitôt. Il avait retourné la seule chaise de la boutique pour s’installer face à moi , jambes écartées, un bras passé derrière le dossier. L’air avantageux.
Personne n’a une tête de boucher de pâtissier ou de policier. Celui-là avait l’assurance d’un fonctionnaire  qui se croit le droit de questionner.  Il voulait savoir  si je rechargeais mes cartouches d’encre d‘imprimante. C’était NON.
Il était alors parti  dans une description détaillée des seringues qui permettent d’aspirer l’encre et de l’ injecter .
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On a , là , une autre habitude  de ces réseaux crapuleux  et qui consiste à donner l‘information  de l’ origine d‘une situation fabriquée pendant l’absence de la victime.  ,  Une explication à son seul usage et inutilisable en tant que preuve de la réalité du méfait .
Cette habitude  peut avoir des variante  plus perverses .
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A force de solliciter des transports de banlieue à Paris, et de raconter ses conditions de vie difficiles, l’étudiant chinois avait fini par se faire confier les clés de l’appartement quand nous nous absentions; C’était censé lui faire économiser  des billets de RER  banlieue-Paris -banlieue, et du temps,  pour fréquenter plusieurs jours de suite  une  bibliothèque parisienne .
De l’appartement, il nous avait  téléphoné en province , pour dire qu’il avait arrosé les fleurs . Ce qui n’était pas souhaitable. Tout avait été prévu avant notre départ.
En fait,  au retour, j’avais constaté qu’il avait arrosé le parquet dont les lattes s’étaient soulevées. Qu’il avait arrosé le dessous d’une plaque de verre où se trouvait une tapisserie ancienne. Les couleurs des fils  de cette précieuse tapisserie   avaient migré et s‘étaient mélangées et étalées sur le fond de sois verte. Qu’il avait arrosé le tour de la vasque de la salle de bain   où il avait posé un cadre descendu de son socle . L’entourage du cadre, en bois, et  saturé d’eau avait éclaté.
A chacun de ces endroits, il y avait un pot de fleurs
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Il y a peu de temps , ma voiture stationnée dans une rue parisienne  montrait chaque matin  de nouvelles égratignures et écorchures du pare choc arrière.
 A droite , à gauche et au milieu, chaque jour  il y avait de nouveaux grattages tout frais. Et incompréhensibles pour ceux du milieu ou du côté du trottoir..
Jusqu’à ce que découvre, dans le coffre de mon véhicule ,  un morceau de toile émeri  usé jusqu’à la trame.
Il m’appartenait. Il venait d’un sac en nylon, où je l’avais placée  avec un reste d’enduit , destinés l’un et l’autre à la poubelle.
Ce jour là, le violeur /dégradeur de voiture, n’avait pas pris la peine de le cacher à sa place à sa place habituelle. Dans le sac en nylon.

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Il y a  malgré tout quelques exceptions à ce retournement systématique d’objets appartenant à la victime  contre  elle-même
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Ainsi, lorsque l’on  avait tiré sur le taxi dans lequel je me trouvais au Canada, l’arme ne m’appartenait pas.
Ma tête était placée du bon côté . Cible idéale  pour un tir réussi.
Mais , pour cette fois, le tireur avait choisi d’éclater la loupiote du taxi et de couper l’antenne.
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