Harcèlement en réseau- chantier de nuisance

Texte écrit en 2011
 
Un chantier de nuisance est une  forme compliquée de sabotage . 
Comme pour  le sabotage il laisse parfois un doute  sur les manigances réelles  des acteurs.
Les signaux parallèles , provocations en vue  de reconnaissance à l‘usage de la seule victime, servent à déceler l’action malfaisante
***
Avant ma période associations, il y avait eu la période société. J’étais gérante et également cariste. Je conduisais le chariot élévateur et chargeais les palettes  de marchandise sur les camions.

J’avais été appelé pour une urgence familiale en province, alors que je devais faire partir une palette de marchandises deux jours plus tard. . Le transporteur , la société M  devait passer prendre la palette le vendredi  matin. Je serais à ce moment là  en province .

J’avais demandé à l’étudiant chinois de me remplacer .
Tout était prêt . La palette était positionnée sur les fourches du chariot élévateur à l‘intérieur de l‘entrepôt.
Les documents pour le transitaire et le voyage des produits étaient sur le bureau .

A plusieurs reprises l’étudiant chinois avait voulu jouer avec le chariot élévateur dans la cour, quand il venait saluer . Il l’avait fait.
Cette fois j’avais besoin de son service. C’était d’accord, il avait accepté.
Son travail consistait à sortir la palette de l’entrepôt , la mettre sur le camion ou demander au transporteur de le faire et donner les deux liasses de documents nécessaires au transport local et international.

En plus des explications orales, j’avais re-détaillé les consignes sur un papier séparé .
Le vendredi après-midi, il m’ avait téléphoné pour dire que la société S était bien passée le matin et avait emporté la palette. A ma question inquiète , il avait répondu que « non« , il n’avait pas donné les documents . La société S n’avait pas voulu des documents  établis  au nom de la société M .
*
Incompréhensible  . Un transporteur inconnu était passé. Sans s’inquiéter ou me téléphoner , le jeune chinois lui avait donné une palette de marchandises sans bon de transport, ni documents d’exportation. Et il avait attendu la fin de l’après-midi pour dire que tout était  bien fait. Selon lui. 
*
Aussi patiemment que possible, je lui avais expliqué que cette palette orpheline avait toutes les chances d’être perdue. Il avait proposé d’arranger cela. Il avait gardé  les coordonnées de la société S.

Le soir ,  au téléphone, il avait énuméré ses efforts ,  sa fatigue et ses dépenses  de taxis qui n’avaient servi à rien. Les bureaux de la société S étaient fermés quand il l’avait enfin trouvée.  
A l’annonce des sommes faramineuses qu’il disait avoir dépensées , j’étais allée lui envoyer un mandat, doublant le montant de ses  dites dépenses pour compenser sa peine , son temps perdu et son  -que je croyais – sentiment d’ échec. Une crédule face à un pervers !

 
Il n’avait pas demandé de justificatifs  des sommes payées aux taxis.  
La semaine suivante , la société M  m’apprendra que le transport avait été décommandé la veille du jour J.  Donc..... par quelqu'un d'autre que moi, et qui avait manigancé tout ce nouveau pataquès .

De son côté, la société S sera naturellement incapable de produire le fax qui avait commandé son passage. Tout comme elle était incapable de retrouver ma palette de marchandises non répertoriée.
Il faudra 8 jours pour récupérer la situation. Avec un client qui s’impatientait à l’autre bout du monde.
*

Pour avoir contacté et décommandé  la société M à ma place, il fallait seulement avoir connaissance de ses coordonnées et de la date de son passage. Elle étaient sur les liasses de documents laissées sur le bureau.
*
Pour commander un autre transporteur, il fallait avoir pris la précaution de le faire un ou deux jours à l’avance.
*
Pour  déposer une palette de marchandise dans un camion  qui n’était pas celui du transporteur  prévu , et sans me contacter immédiatement , il fallait soit être dépourvu de jugeote et  de sens pratique , soit être malintentionné.

A l’époque, j’avais penché pour la première hypothèse . Et j’avais eu  tort.
***

A Montréal , pour accéder à la salle des microfilms de la grande bibliothèque, il faut prendre rendez-vous , et laisser son nom vérifié avec l’aide du passeport.
J’avais pris rendez-vous pour le lendemain.
Avant  l’entrée dans la salle, on est prié de déposer son sac dans un casier et de ne prendre  avec soi que papier, crayon ou /et clé USB.
On m’avait attribué l’appareil de lecture et l’ordinateur tout au bout d’une rangée.
L’atmosphère de l’endroit était calme et studieuse. On ne se déplaçait que pour obtenir des boites de films supplémentaires.
Pendant que je faisais défiler les documents et que j’en sélectionnais certains, mon attention avait été attirée par un grand garçon  qui faisait les cents pas   à ma droite. Cela avait duré assez longtemps pour être insolite.
Au bout de 3  heures de lecture j’avais voulu enregistrer sur la clé USB les textes sélectionnés.  Il s’agissait d’une manipulation simple et que je faisais depuis des années .
Impossible  de copier quoi que ce soit . L’ordinateur venait de planter.
J’avais demandé de l’aide. Le responsable n’avait rien pu faire. Il prétendait qu’il n’avait jamais vu cela… que cela n’était jamais arrivé … que c’était la première fois que cela se passait …Il me recommandait de reprendre rendez-vous pour revenir..
Une rengaine bien connue . A trop vouloir convaincre ….   
*
Une interrogation  auprès d‘un autre employé, m’avait appris que tous les ordinateurs de la grande bibliothèque étaient contrôlés en temps réel par les informaticiens de l’endroit .
*
J’avais en plus, ainsi, l’explication globale de toutes mes connexions internet problématiques des jours passés .
Pour   une connexion  internet dans cet endroit , le processus était le même que pour la salle des microfilms.
Inscription pour rendez-vous, vérification du nom avec le passeport.
Quand je m’étais installée , j’avais eu plusieurs versions de manœuvres d’empêchements : écran soudain noir , mots de passe   refusés à plusieurs reprises etc….
J’étais la seule à avoir des problèmes et à demander l’intervention du responsable de la salle . Pourtant, j’utilisais internet quotidiennement depuis 15 ans.
***
Le concessionnaire local de la marque de mon véhicule ( peugeot-Angers)  m’avait envoyé un courrier pour me rappeler que j’avais droit à un contrôle gratuit.
J’avais précisé au téléphone en avoir déjà bénéficié . Grand seigneur , mon correspondant avait insisté , puisque l’erreur était d’eux , il  proposait de m’offrir ce contrôle sans rendez-vous.

J’avais présenté le véhicule un samedi matin, dans un atelier désert. L’employé m’avait annoncé une séance d’½ heure et incité à passer ce temps dans la galerie commerciale proche.
Quand j’étais revenue ¾ d’heure plus tard, ma voiture était toujours  sur le pont, en l’air. L’employé du garage était en grande discussion avec un quinqua rubicond  que je ne connaissais que trop pour son appartenance au réseau crapuleux local .

A l’extérieur du garage une beurette était venue me parler toute excitée. Son véhicule ressemblait au mien.  On venait de lui mettre des pneus neufs .ça lui faisait tout bizarre. Elle voulait que je conduise son véhicule pour lui  donner mon avis. J’avais naturellement refusé. Elle avait alors  eu une autre idée : conduire mon véhicule  dès qu’il serait descendu du pont, pour lui permettre de comparer. C’était non.
Pendant ce temps là ma voiture avait regagné le sol.
L’employé m’avait donné le résultat de son contrôle  gratuit. Il avait noté mes pneus dans un état moyen . C’était inattendu puisque le précédent et récent  contrôle   disait  « très bon état« .

J’avais rendez-vous pour déjeuner chez des amis , 3 couples à qui j’avais raconté ma matinée et ma surprise de contrôle. Les 3  hommes étaient venus regarder mes pneus : LISSES et passibles d’une amende de 92 euros chacun.
L’employé solitaire de l’atelier  désert  du concessionnaire de la marque avait fait un échange . Sous la houlette du quinqua rubicond. Pour le plus grand plaisir de la beurette les pneus de ma voiture avaient été mis sur la sienne et inversement..

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