Harcèlement en réseau- Outrance





A Dol de Bretagne, rentrant tard, un soir, j'avais trouvé le sac de 32,5 kgs de ciment posé devant ma porte et ce tas de sable. je n'avais fait aucun commentaire.
le lendemain, c'était une voiture qui bloquait , en plus, l'entrée de l'appartement. Elle y était restée 15 jours. Je n'avais, encore,  fait aucun commentaire.


Les propos extravagants sont un autre outil  des réseaux en action .
Fabriqués et utilisés    pour ridiculiser  la victime ils la  renvoient à une caricature d‘elle-même ou  de sa situation.

Utilisés dans le contexte d’une plainte , ils prêtent officiellement à la victime des craintes  ou des éléments d’ explications qu’elles n’a jamais émises. .
Et pour cause !
En fait, ils situent par leur outrance ,  la ou  les plaintes de la victime dans le domaine de la de la maladie de la persécution  si chère à tous ceux qui ont intérêt à voir les réseaux crapuleux perdurer , non identifiés.

Ce type de propos grotesques devraient déconsidérer ceux qui les manipulent .
Alors qu’au final , ils ostracisent la victime présentée de nouveau comme une dérangée  par un schéma d’amalgame bâti sur une fausse affirmation de base,   du type :  elle se croit poursuivie par la CIA. Ce n’est pas vraisemblable. Donc tout ce qu’elle dit n’est pas vraisemblable.    


Pour les victimes encore dans le monde du travail,   ces propos sont dangereux dans leur répétition  et à hauteur de l’importance de ceux qui les émettent et du lieu où ils les annoncent.

En voici ici  seulement trois exemples . Les plus ridicules .
Ils signent sans doute  l’introduction forcée d’éléments de langage  répétés pour déstabilisation. Une méthode du réseau. 
**
La visite de deux policiers en uniforme, sans convocation ni rendez-vous, à mon domicile de province, en 2005,  avait un objet confus.
Réfléchissant sur une enquête en cours l’un   des deux m’avait conseillée d’annuler la vente   de mon appartement . Il avait proposé de m‘aider en faisant pression sur le notaire.
J‘avais décliné cette offre tyrannique préférant les formes habituelles  et la légalité.

Mais  la venue inattendue de ces deux policiers m’avait semblé presque providentielle .
Car,  malgré mes dizaines de plaintes pour violations de domicile avec vols et dégradations , jamais  à ce jour  aucun policier ne s’était déplacé pour un constat.
Et eux étaient là, presque désoeuvrés. J’avais proposé qu’ils en profitent pour faire justement .. un constat.
Fort de cette demande, l’un des deux s’était mis à fouiner.
Puis il avait demandé un bout de papier pour noter mes coordonnées précises, pour son rapport.

Et ce jour là , avant de partir , le plus audacieux des deux , toujours le même se référant à la constante « sans effraction »  de toutes la violations subies avait déclaré :
«  c’est sans doute  la DGSE »
La porte avait claqué. J’étais restée éberluée.
L’homme qui venait de prononcer cette énormité,  même hypothétique , était un policier en uniforme venu  sonner à ma porte sans  indication de nom mais sans se tromper. Et sans préavis.
Perplexe , j’avais attendu un peu pour réagir..
***
A Dol de Bretagne où j’étais locataire, le propriétaire m’avait annoncé  un procès lors de mon départ, précisant qu’il gagnait toujours.
Face à moi , je n’en doutais pas.
Les conditions en  avaient sans doute  été préparées  par mes ennemis inconnus.
C’était ainsi que cela se passait depuis longtemps;
C’est ainsi que cela se passe pour les victimes de ces réseaux.

A  partir de là,  des dégradations sur les biens du propriétaire avaient commencé à apparaitre à mes retours : trous dans les murs , dans les meubles de cuisine intégrés à la location, cassures des carreaux de faïence,
….
Les violeurs de domicile habituels étaient  le propriétaire , son épouse et son gendre.

Après avoir multiplié les provocations  complémentaires - tas de sable, sac de ciment de 32,5 kgs   devant ma porte  etc.. - le propriétaire  avait commencé à faire venir des visiteurs,  potentiels locataires, à n’importe quel moment et sans me prévenir.

Ce jour là c’était un jeune gendarme. Celui  qui avait essayé de barboter mon carnet sur la table.
 Le propriétaire exultait , l’air supérieur. Cette assurance de posture  s’était muée en  une violente  colère d’avoir appris que ce qu’il prenait pour un bail de location était en fait et seulement un état des lieux qui ne lui permettrait aucun procès .
Il   avait explosé , hurlant  devant l’immeuble ,  les potentiels locataires et tout le voisinage  : 
«  elle se croit poursuivie par le FBI et la CIA »

Ce choix de mots  était  aussi déplacé  qu’ incongru 
Leur exotisme   était sans doute censé prouver mon état extrême de dérangée.
Surprise par cette  audace affabulatrice , je m’étais contentée de lui répondre que je ne connaissais que les réseaux crapuleux.
Cela avait déclenché un chapelet de menaces ,  de grossièretés et d’injures tutoyeuses relayées en plus vulgaires par son épouse. Ils étaient intarissables.

La petite épouse du gendarme , enceinte , s’était pliée en deux pour vomir.
***
Quelques mois plus tard c’est un avocat qui avait pris la relève des affirmations ridicules , au TGI de Paris.
Le jeu n’en valait pas la chandelle.
Ici encore, l’utilisation de certains mots semblait relever d’une proposition d’éléments de langage à marteler. 

Dans le cadre de ma dernière plainte contre X avec CPC terminée par un non lieu, je devais avoir recours à un avocat pour avoir accès à mon dossier.

Maître V. , fils de , avait accepté la mission.
Elle consistait à écrire au juge d’instruction pour demander qu’on lui fasse parvenir mon dossier, au nom du mandat que je lui confiais pour faire cette demande. Lettre le mandatant jointe à l’appui.
Le tout  prévu facturable  700 euros HT, par l‘avocat.  
J’avais versé un acompte couvrant la moitié de la somme.

L’avocat avait demandé  que je lui fasse parvenir certaines pièces du dossier en ma possession.
La raison en était difficile à comprendre   puisqu’il n’était chargé de rien d’autre que d’obtenir communication des pièces qui me manquaient.
Conciliante j‘avais obtempéré...
Et j’avais attendu et attendu…. Pour apprendre au final que.. non.
Non, quoi ?
Non, ce dossier n’avait aucune chance d’aboutir.
Aboutir à quoi ? 

La mission confiée et acceptée n’était qu’un acte banal de prise de connaissance d’une enquête diligentée par un juge d‘instruction.

J’avais insisté . Non.
J’avais demandé le remboursement de mon acompte . Non.

Et nous étions arrivés devant une magistrate de la Cour d’Appel du TGI de Paris, en appui de ma demande de remboursement.

Au cours de sa plaidoirie , l’avocat remplaçant Maître V. avait eu un geste large qui s’était terminé   d’ un doigt  accusateur pointé vers moi avec emphase.  Les propos étaient à l’avenant
« Madame …. se croit poursuivie par la mafia et la CIA »

Mon tour venu , j’avais choisi d’expliquer  la situation  avec une comparaison d’un réalisme simple
J’avais comparé l’avocat à un marchand des quatre saisons  qui aurait accepté une commande de tomates, les aurait  pesées   , aurait  pris l’argent demandé  …. mais aurait soudain refusé  pour une raison personnelle , de donner les tomates en échange de l’argent ……

La magistrate présidente m’avait interrompue. L’air indigné.

Pourtant, le mensonge tonitruant de l’avocat me présentant  comme une dérangée  se croyant poursuivie par la mafia et la CIA réunies, n’avait suscité aucun émoi ni réaction  de cette magistrate.
Surtout pas d’indignation.

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