Harcèlement en réseau- chantier d'escroquerie
Texte de 2011
Un chantier d’escroquerie fonctionne au profit d’une relation, d’un ami ou d’un pair de l‘organisateur . Ce dernier utilise sa qualité pour le fabriquer et sa réputation pour le couvrir..
Il est destiné à créer une dépendance , une reconnaissance ou une allégeance du bénéficiaire.
Il se fait aux dépens de la cible qui a été piégée en amont et sera amenée officiellement à être redevable et à payer.
Il fonctionne bien grâce au silence des interlocuteurs qui empêche toute mise à plat de la situation ou toute possibilité de solution amiable.
La cible est entrainée dans une affaire judiciaire préfabriquée .
Simultanément le bruit court qu’elle aime s’opposer et non discuter.
Le gros mot de cette situation est procédurier ou procédurière
**
J’avais mis un bien en vente et trouvé un acquéreur . Nous avions choisi le même notaire à la réputation irréprochable.
Il était distant avec les clientes. Il avait serré la main de l’acquéreur mais refusé ostensiblement la mienne.
Entre la date de signature du compromis de vente et celle de la vente, j’avais eu la visite spontanée, à mon domicile, de policiers en uniforme.
L’un d’entre eux, Mr Billaud, avait insisté pour que je suspende la vente pour permettre à une enquête en cours de continuer. Selon lui si je quittais la ville , l’enquête s’arrêterait.
Il voulait le nom du notaire pour intervenir.
*
Par lettre recommandée avec accusé de réception, j’avais contacté l’acquéreur lui demandant un arrangement pour un cas de force majeur que j’avais explicité.
Joint au téléphone, l’acquéreur avait prétendu qu’il ne comprenait rien et s’en remettait au notaire.
J’avais donc attendu une réponse à ma LAR.
Elle était venue sous forme de procédure, après que la date fatidique ait eu été dépassée.
Le notaire Mr LABBE , qui ne me considérait manifestement pas comme sa cliente, avait maintenu le rendez-vous de signature, en présence d’un huissier .
Le tribunal avait accordé à l’acquéreur tout se qu’il réclamait. J’avais payé les 10% de dédit et tous les frais.
Grâce aux conseils du policier qui m’avait piégée, le notaire venait de rembourser à son client, un montant qu’il lui avait fait perdre peu de temps avant lors d’un contrôle fiscal qui faisait suite à une déclaration erronée au FISC.
Dans une situation suivante le piège avait été fabriqué par un agent immobilier.
Il avait trouvé un client et pour séduire ce dernier il disait lui avoir proposé d’assister à la prochaine assemblée générale des copropriétaires à ma place, et avoir fixé la date de signature finale le plus tôt possible. Soit à un moment où je ne serais pas en France .
*
Pour m’adapter à ces caprices d’agent et d’acquéreur, j’avais écrit plusieurs courriers nécessaires. La procuration pour me remplacer à la signature de l’acte était au nom de l’agent.
Alors que j’étais à l’autre bout du monde, le notaire m’avait transmis les termes de l’acte de vente me demandant de signer chaque page et de renvoyer le tout.
Plusieurs clauses de ce document étaient contraires à celles du compromis. Signer ce document en l’état, revenait à accepter une procédure évidente.
Il fallait plusieurs corrections, le notaire n’en avait renvoyé qu’une seule . Parallèlement il avait annoncé que la vente était bloquée par un montant réclamé par le syndic.
Lequel syndic interrogé n’avait pas répondu sur l’origine du montant demandé.
Au final et dans un premier temps, l’acquéreur avait accepté de repousser la date de la signature.
*
*
A la seconde date prévue , les corrections du notaire n’avaient toujours pas été faites.
L’acquéreur contacté, m’apprendra qu’il avait déjà versé les fonds au notaire.
Il avait tout fait correctement . Pour lui, si je refusais de signer le faux acte de vente proposé , c’était mon problème.
*
Alors que plus personne ne répondait au téléphone ou aux courriels, j’avais fait 300 kms pour débloquer cette situation.
La comptable du syndic disait avoir oublié un an plus tôt d’appeler le montant qu’elle réclamait maintenant. Sur place , elle avait accepté mon chèque de paiement, avant de m’apprendre , le lendemain, que le syndic ( Mr Piget) le refusait. Il voulait un chèque de banque. Et ma banque était à 300 kms.
En catimini, j’avais été crédité en espèces le compte de la copropriété Avec le justificatif de la banque , le syndic avait été obligé de me donner les documents qui libéraient la vente.
Tout était prêt pour signer.
Sauf le notaire qui n’avait plus le temps et les acquéreurs qui ne répondaient plus.
*
Le lendemain matin j’étais devant la grille de leur maison . L’épouse énervée m’avait parlé de la fenêtre de l’étage. Le couple avait rendez-vous chez un avocat deux jours plus tard . Il voulait une procédure.
Le mari était arrivé et avait voulu faire taire madame qui ne se taisait pas. Sans me saluer, Il disait ne vouloir traiter qu’avec l’agent immobilier. Ayant ainsi posé ses conditions, il m’avait fermé la fenêtre au nez.
Le but était maintenant clair et depuis le début peut-être . L’agent immobilier avait imposé des conditions que, de loin, j’aurais du mal à gérer et qu’il pourrait compliquer à volonté.
En fait, Il avait eu un pouvoir pour me remplacer et signer .
Si son but avait été seulement de faire progresser cette vente il avait eu la possibilité d’exiger que l’acte soit conforme au compromis qu’il avait lui-même rédigé et fait signer.
Au lieu de cela il n’avait jamais pris contact avec moi et avait laissé une situation mal engagée s’enliser. Cela devait mettre l’acquéreur en position de porter cette affaire au tribunal avec toutes les chances de gagner. .... de l'argent en plus.
*
Mais cette fois et malgré leur bonne organisation avec répartitions de rôles , leur projet avait capoté .
Une circonstance extraordinaire m’avait tirée de ce traquenard.
*
Ces deux anecdotes ont un schéma commun que j’ai retrouvés dans d’autres situations . Elles sont basées sur un piège mis en place, mais qui a les apparences du raisonnable . Il est ensuite refermé sur la cible par des professionnels qui ajoutent les irrégularités nécessaires dans le cadre de leur spécialité.
Ce type de piège est tendue à une cible considérée comme une proie par tout un réseau .
**
Une avocate me l’avait dit tout crument « dans votre cas, vous allez en rencontrer beaucoup pour en profiter » .
Et son patron lui avait demandé de le faire.
A la fin de notre entretien, elle avait eu un appel téléphonique. Elle avait soudain refusé mon dossier , m’avait donné un conseil en insistant sur son aspect inédit et avait facturé le tout.
Le conseil , qui ressemblait à une martingale , était une fausse information .
J’avais demandé le remboursement de cette ineptie facturée.
L’ordre des avocats où son patron était venu assumer sa responsabilité, avait décidé que non .
J’avais fait appel, et nous nous étions soudain trouvées, cette jeune avocate et moi devant l’impensable.
Un président de chambre qui nous infligeait l’expression de son sadisme devant un parterre d’hommes en robes noires qui retenaient leur souffle.
Ce magistrat ( Mr NIVOSE) avait déclaré haut et clair regretter que la torture ne puisse plus être utilisée pour obtenir la vérité.
Il aurait, disait-il, aimé pouvoir me l’appliquer.
Sans doute insatisfait de mes réactions restées polies, il avait changé de registre, choisissant cette fois la goujaterie.
Il nous avait congédiées , la jeune avocate et moi, d’un geste repoussoir de la main associé à « du vent » répété trois fois.
*
Si nous avions été mâles et noirs, aurait-il osé ?
Un chantier d’escroquerie fonctionne au profit d’une relation, d’un ami ou d’un pair de l‘organisateur . Ce dernier utilise sa qualité pour le fabriquer et sa réputation pour le couvrir..
Il est destiné à créer une dépendance , une reconnaissance ou une allégeance du bénéficiaire.
Il se fait aux dépens de la cible qui a été piégée en amont et sera amenée officiellement à être redevable et à payer.
Il fonctionne bien grâce au silence des interlocuteurs qui empêche toute mise à plat de la situation ou toute possibilité de solution amiable.
La cible est entrainée dans une affaire judiciaire préfabriquée .
Simultanément le bruit court qu’elle aime s’opposer et non discuter.
Le gros mot de cette situation est procédurier ou procédurière
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J’avais mis un bien en vente et trouvé un acquéreur . Nous avions choisi le même notaire à la réputation irréprochable.
Il était distant avec les clientes. Il avait serré la main de l’acquéreur mais refusé ostensiblement la mienne.
Entre la date de signature du compromis de vente et celle de la vente, j’avais eu la visite spontanée, à mon domicile, de policiers en uniforme.
L’un d’entre eux, Mr Billaud, avait insisté pour que je suspende la vente pour permettre à une enquête en cours de continuer. Selon lui si je quittais la ville , l’enquête s’arrêterait.
Il voulait le nom du notaire pour intervenir.
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Par lettre recommandée avec accusé de réception, j’avais contacté l’acquéreur lui demandant un arrangement pour un cas de force majeur que j’avais explicité.
Joint au téléphone, l’acquéreur avait prétendu qu’il ne comprenait rien et s’en remettait au notaire.
J’avais donc attendu une réponse à ma LAR.
Elle était venue sous forme de procédure, après que la date fatidique ait eu été dépassée.
Le notaire Mr LABBE , qui ne me considérait manifestement pas comme sa cliente, avait maintenu le rendez-vous de signature, en présence d’un huissier .
Le tribunal avait accordé à l’acquéreur tout se qu’il réclamait. J’avais payé les 10% de dédit et tous les frais.
Grâce aux conseils du policier qui m’avait piégée, le notaire venait de rembourser à son client, un montant qu’il lui avait fait perdre peu de temps avant lors d’un contrôle fiscal qui faisait suite à une déclaration erronée au FISC.
Dans une situation suivante le piège avait été fabriqué par un agent immobilier.
Il avait trouvé un client et pour séduire ce dernier il disait lui avoir proposé d’assister à la prochaine assemblée générale des copropriétaires à ma place, et avoir fixé la date de signature finale le plus tôt possible. Soit à un moment où je ne serais pas en France .
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Pour m’adapter à ces caprices d’agent et d’acquéreur, j’avais écrit plusieurs courriers nécessaires. La procuration pour me remplacer à la signature de l’acte était au nom de l’agent.
Alors que j’étais à l’autre bout du monde, le notaire m’avait transmis les termes de l’acte de vente me demandant de signer chaque page et de renvoyer le tout.
Plusieurs clauses de ce document étaient contraires à celles du compromis. Signer ce document en l’état, revenait à accepter une procédure évidente.
Il fallait plusieurs corrections, le notaire n’en avait renvoyé qu’une seule . Parallèlement il avait annoncé que la vente était bloquée par un montant réclamé par le syndic.
Lequel syndic interrogé n’avait pas répondu sur l’origine du montant demandé.
Au final et dans un premier temps, l’acquéreur avait accepté de repousser la date de la signature.
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A la seconde date prévue , les corrections du notaire n’avaient toujours pas été faites.
L’acquéreur contacté, m’apprendra qu’il avait déjà versé les fonds au notaire.
Il avait tout fait correctement . Pour lui, si je refusais de signer le faux acte de vente proposé , c’était mon problème.
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Alors que plus personne ne répondait au téléphone ou aux courriels, j’avais fait 300 kms pour débloquer cette situation.
La comptable du syndic disait avoir oublié un an plus tôt d’appeler le montant qu’elle réclamait maintenant. Sur place , elle avait accepté mon chèque de paiement, avant de m’apprendre , le lendemain, que le syndic ( Mr Piget) le refusait. Il voulait un chèque de banque. Et ma banque était à 300 kms.
En catimini, j’avais été crédité en espèces le compte de la copropriété Avec le justificatif de la banque , le syndic avait été obligé de me donner les documents qui libéraient la vente.
Tout était prêt pour signer.
Sauf le notaire qui n’avait plus le temps et les acquéreurs qui ne répondaient plus.
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Le lendemain matin j’étais devant la grille de leur maison . L’épouse énervée m’avait parlé de la fenêtre de l’étage. Le couple avait rendez-vous chez un avocat deux jours plus tard . Il voulait une procédure.
Le mari était arrivé et avait voulu faire taire madame qui ne se taisait pas. Sans me saluer, Il disait ne vouloir traiter qu’avec l’agent immobilier. Ayant ainsi posé ses conditions, il m’avait fermé la fenêtre au nez.
Le but était maintenant clair et depuis le début peut-être . L’agent immobilier avait imposé des conditions que, de loin, j’aurais du mal à gérer et qu’il pourrait compliquer à volonté.
En fait, Il avait eu un pouvoir pour me remplacer et signer .
Si son but avait été seulement de faire progresser cette vente il avait eu la possibilité d’exiger que l’acte soit conforme au compromis qu’il avait lui-même rédigé et fait signer.
Au lieu de cela il n’avait jamais pris contact avec moi et avait laissé une situation mal engagée s’enliser. Cela devait mettre l’acquéreur en position de porter cette affaire au tribunal avec toutes les chances de gagner. .... de l'argent en plus.
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Mais cette fois et malgré leur bonne organisation avec répartitions de rôles , leur projet avait capoté .
Une circonstance extraordinaire m’avait tirée de ce traquenard.
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Ces deux anecdotes ont un schéma commun que j’ai retrouvés dans d’autres situations . Elles sont basées sur un piège mis en place, mais qui a les apparences du raisonnable . Il est ensuite refermé sur la cible par des professionnels qui ajoutent les irrégularités nécessaires dans le cadre de leur spécialité.
Ce type de piège est tendue à une cible considérée comme une proie par tout un réseau .
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Une avocate me l’avait dit tout crument « dans votre cas, vous allez en rencontrer beaucoup pour en profiter » .
Et son patron lui avait demandé de le faire.
A la fin de notre entretien, elle avait eu un appel téléphonique. Elle avait soudain refusé mon dossier , m’avait donné un conseil en insistant sur son aspect inédit et avait facturé le tout.
Le conseil , qui ressemblait à une martingale , était une fausse information .
J’avais demandé le remboursement de cette ineptie facturée.
L’ordre des avocats où son patron était venu assumer sa responsabilité, avait décidé que non .
J’avais fait appel, et nous nous étions soudain trouvées, cette jeune avocate et moi devant l’impensable.
Un président de chambre qui nous infligeait l’expression de son sadisme devant un parterre d’hommes en robes noires qui retenaient leur souffle.
Ce magistrat ( Mr NIVOSE) avait déclaré haut et clair regretter que la torture ne puisse plus être utilisée pour obtenir la vérité.
Il aurait, disait-il, aimé pouvoir me l’appliquer.
Sans doute insatisfait de mes réactions restées polies, il avait changé de registre, choisissant cette fois la goujaterie.
Il nous avait congédiées , la jeune avocate et moi, d’un geste repoussoir de la main associé à « du vent » répété trois fois.
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Si nous avions été mâles et noirs, aurait-il osé ?
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